95/ ÊTRE REÇU À COMMUNIER (2006-07-23)
Il n’est pas rare actuellement qu’à l’occasion d’un mariage ou, plus souvent, lors de funérailles, tout
le monde ou presque s’avance pour communier, comme si on voulait par là manifester une plus
parfaite solidarité avec la famille endeuillée. Sans dénigrer leurs bonnes intentions, il faudrait sans
doute rappeler à l’occasion ce qu’est la communion. Aujourd’hui comme hier, communier à la messe
suppose pour toute personne baptisée qu’elle ait été initiée à la foi chrétienne par une préparation
catéchétique appropriée, qu’elle participe de quelque façon à la vie de l’Église et qu’elle ne se soit
pas elle-même exclue de la table eucharistique par quelque faute grave. Mais il ne nous appartient
pas cependant de nous poser en censeurs de nos frères et soeurs : notre propre démarche de
communion n’est pas un brevet d’honorabilité chrétienne. La liturgie eucharistique se charge de
nous le rappeler en nous invitant à dire avant de communier : « Seigneur, je ne suis pas digne de te
recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri ».
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