90/ AUJOURD’HUI LA FÊTE-DIEU (2006-06-18)
Dans l’homélie de ce jour appelée encore chez nous Fête-Dieu, le pape Benoît XVI avait, l’an
dernier, esquissé un rapprochement entre la procession eucharistique de cette fête et celle du Jeudi
saint, où « l’Église accompagne Jésus au mont des Oliviers ». « Nous reprenons, disait-il, cette
procession, mais dans la joie de la résurrection ». Empruntant aux récits de Pâques l’annonce que
le Seigneur précède ses disciples en Galilée, le pape attribue à cette indication une double
direction : en même temps qu’il nous envoie vers le monde païen, le Seigneur nous précède auprès
du Père. Ce qui lui fait dire encore : «Nous portons le Christ, présent dans la figure du pain, dans les
rues de notre ville. Nous confions ces rues, ces maisons – notre vie quotidienne – à sa bonté ». La
procession se veut dès lors « une grande bénédiction publique ». Parce que la communion tient
d’une relation étroite et intime, parce qu’elle consiste à laisser la vie de Dieu pénétrer en nous, elle «
implique l’adoration (et) la volonté de suivre le Christ, Celui qui nous précède ».
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