39/ LE CAS DE LA DEUXIÈME LECTURE (2005-06-26)
On se demande souvent si, dans la liturgie de la Parole, trois lectures tous les dimanches, ce n’est pas un peu trop! Peut-être faudrait-il qu’on revienne un jour sur cette question. Mais la solution n’est certainement pas de déplacer la deuxième lecture, en la situant, par exemple, à la préparation pénitentielle, au Credo ou à l’action de grâce après la communion. On peut comprendre les raisons de ces déplacements, mais on doit comprendre aussi que ce ne peut être fait systématiquement tous les dimanches, car ce serait fausser l’objectif des lectures qui est de révéler Dieu qui nous parle et ce qu’il fait pour notre salut. Il n’est pas impossible cependant d’y faire allusion à la préparation pénitentielle, ni d’en relire un passage à la communion; c’est d’ailleurs ce que fait souvent l’antienne. Mais il s’agit là d’une utilisation limitée, et non d’une lecture à proprement parler. Davantage de souplesse est néanmoins accordée dans le cas de messes d’enfants ou avec enfants, comme le précise d’ailleurs le Directoire des messes d’enfants.
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