34/ FAIRE HONNEUR AU LECTIONNAIRE (2005-05-22)
La Parole que Dieu nous adresse lorsque nous nous retrouvons rassemblés à l’église pour une Eucharistie ou pour une Assemblée dominicale de prière (ADACE) est contenue dans un livre, le lectionnaire. Il est assez facile d’imaginer le respect dont on doit entourer cet objet. Qu’on pense seulement à ce qu’il contient et à ce qu’il représente. Lorsqu'on accepte de prêter sa voix au Christ pour qu'il parle, pourquoi faudrait-il qu'on se contente de lire sur une feuille de papier qu’on tire de sa poche, notamment dans une célébration de funérailles? C’est exactement là ce qu’on appelle en liturgie un contre-signe! C’est malheureusement oublier que «l’Église a toujours vénéré les divines Écritures comme elle l’a toujours fait aussi pour le Corps même du Seigneur , elle qui ne cesse pas, surtout dans la sainte liturgie, de prendre le pain de vie sur la table de la parole de Dieu et sur celle du Corps du Christ, pour l’offrir aux fidèles» (Vatican II, Constitution dogmatique sur la Révélation divine, 21).
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