86/ LE CHANT DE L’AGNEAU DE DIEU (2006-05-21)
Dans la célébration de l'Eucharistie, l'Agneau de Dieu est un chant de l'assemblée qui accompagne un geste. C'est là sa fonction première. On peut dès lors penser que s'il n'est pas chanté, il n'est pas non plus récité, ni par l'assemblée ni par le prêtre. Le geste que ce chant accompagne est celui du prêtre qui, à l'autel, rompt le pain eucharistié. Pendant toute la durée du geste, l'assemblée est donc invitée à répéter son Agneau de Dieu, plus ou moins trois fois, en concluant avec la formule « donne-nous la paix ». Sans doute plus de trois fois dans une concélébration où il y a souvent plus de pains à rompre, moins de trois fois sans doute en d'autres circonstances. C'est un chant qui appartient à l'assemblée. Le prêtre n'a donc pas à le réciter. Plus loin dans la célébration, le prêtre présente à l'assemblée des fidèles le pain eucharistié en reprenant ces mêmes paroles de Jean le Baptiste: « Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jn 1,29). L'Agneau dont il est question est évidemment le Christ.
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