CONSEIL PRESBYTÉRAL
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29-01-2007 (no 185) | 12-03-2007 (no 186) |
Les réunions 187 (23 avr.), 188 (02 juin), 189 (24 sept.) et 190 (29 oct.) n'ont pas fait l'objet d'un résumé. | 03-12-2007 (no 191) |
Année 2006 | Année 2008 |
185e réunion du Conseil presbytéral
tenue à Rimouski le 29 janvier 2007,
de 9h30 à 16h00.
185-1. FORMATION DES MARGUILLIERS
On a tracé un bilan positif des visites effectuées dans les régions pastorales, ces dernières années, par les responsables diocésains. On a recommandé que ces rencontres se fassent désormais par secteur, de manière à répondre plus spécifiquement aux besoins et questions des marguilliers. De nouveaux marguilliers étant élus à tous les ans, de la formation est donc régulièrement nécessaire.
On remarque que les marguilliers désirent plus d'information sur la Loi sur les fabriques, car on n'identifie pas toujours clairement quelle est la responsabilité légale d'une fabrique, quels sont les champs de compétence du curé et du président d'assemblée. On a besoin d'être éclairé sur les nouvelles manières de faire la pastorale. Trop souvent on continue d'avoir une manière de penser et de gérer qui relève du passé et qui n'est pas adaptée aux réalités nouvelles. Ainsi, la responsabilité des marguilliers ne se limite pas uniquement à la gestion des biens matériels, mais doit couvrir aussi l'action pastorale. Il faudrait mettre davantage l'accent sur les services pastoraux et consacrer moins d'énergie et de ressources financières à des bâtiments qui sont de moins en moins utilisés. Il est difficile de s'adapter aux changements, car on est pris avec une manière de faire liée à des édifices qu'on veut conserver à tout prix, même s'ils ne sont plus utiles.
Par ailleurs, on constate que les ressources financières des fabriques diminuent sans cesse, ce qui pose quelques questions: Quand doit-on interrompre le cumul des déficits annuels? Doit-on attendre une faillite?
185-2. FORMATION EN ACCOMPAGNEMENT SPIRITUEL
Le diocèse a besoin de formation pour les accompagnateurs spirituels. Le Centre le Pèlerin de Montréal pourrait nous offrir ce service à Rimouski. L'Institut de pastorale agirait à titre d'intermédiaire pour l'organisation. Il s'agit d'un programme de formation professionnelle de niveau universitaire d'une durée de quatre ans. Ce sont les professeurs du Centre le Pèlerin qui donneraient cette formation si l'on peut former un groupe d'un minimum de vingt personnes.
185-3. RÉAMÉNAGEMENTS DES PAROISSES ET DES SECTEURS :
ORIENTATIONS DIOCÉSAINES
Pour une meilleure action pastorale, le CPR recommande que l'on évite, autant que possible, de changer trop souvent les prêtres d'affectation, de manière à ce qu'ils aient le temps de tisser davantage de liens dans leurs milieux de travail et de vie, lesquels sont de plus en plus vastes. On recommande aussi de consulter préalablement le milieu avant de réaménager des secteurs. La réflexion sur d'autres changements devra se poursuivre ultérieurement.
185-4. DÉPLIANT SUR LES FUNÉRAILLES
Le diocèse vient de préparer un dépliant d'information sur les funérailles. Il sera distribué prochainement dans les paroisses, les salons funéraires et les foyers de personnes âgées de plus grande importance. Dès sa publication, il sera disponible également sur le site Internet du diocèse, dans la section de la Chancellerie.
Yves-Marie Mélançon, prêtre
secrétaire du CPR
30 janvier 2007
Publication : En Chantier, no 35, 15 février 2007, p. 19.
186e réunion du Conseil presbytéral
tenue à Rimouski le 12 mars 2007,
de 9h30 à 16h00.
186-1. RÉAMÉNAGEMENTS DES SECTEURS PASTORAUX
Dans la foulée du cheminement entrepris lors du précédent CPR du 29 janvier, nous avons poursuivi notre réflexion sur le sujet en partant d'un exemple concret : la région de La Mitis. Pour ce faire, le CPR a accueilli les curés de cette région qui ont tracé des bilans variés des secteurs dont ils sont responsables. De l'échange qui a suivi, nous retenons quelques opinions. Certaines paroisses envisagent déjà la possibilité de fusion; il y a trop de lieux de culte pour les besoins et il faudra sans doute se départir de certains d'entre eux. Le renouvellement des ressources humaines s'avère difficile. À plusieurs endroits, les ressources financières s'amenuisent. Les prêtres vieillissent et leur capacité de travail diminue. La coexistence entre les paroisses d'un même secteur n'est pas toujours aisée. Plusieurs pensent que nous ne pouvons plus continuer sur la lancée actuelle et qu'il y a un tournant majeur à prendre.
Ce bilan peut s'appliquer, par analogie, à d'autres secteurs du diocèse. Pour quelques intervenants, il y a urgence d'agir : notre structure ecclésiale doit évoluer car nous ne pouvons plus fonctionner comme auparavant et maintenir encore longtemps le statu quo. Pour des changements majeurs, nous devrons évidemment procéder à des consultations dans les milieux concernés.
Le temps nous a manqué pour poursuivre notre réflexion et les prochaines rencontres nous en donneront l'occasion.
186-2. POLITIQUE DIOCÉSAINE POUR LA PRÉPARATION AU BAPTÊME DES PETITS ENFANTS
Le service diocésain de la Formation à la vie chrétienne a préparé une politique, et un feuillet a été produit : Le baptême des tout-petits. Il présente une démarche de préparation des parents en vue du baptême de leur enfant. L'équipe diocésaine fera la tournée des secteurs pour présenter cette nouvelle approche, et toutes les paroisses recevront une trousse d'accompagnement à l'usage des équipes de préparation au baptême.
186-3. VOYAGE DE MGR BLANCHET À MEDELLIN
Mgr Blanchet est allé en Colombie pour rencontrer l'évêque de Medellin et deux prêtres de ce diocèse qui viendront prochainement travailler dans le diocèse de Rimouski. Ils devraient arriver en avril. L'entente est pour trois ans, renouvelable. Ces prêtres recevront leur affectation dans le diocèse en août prochain, en même temps que les autres curés.
Écouter un reportage et une entrevue de Mgr Blanchet à CJBR Radio-Canada, le 13 mars 2007.
186-4. CHEVALIERS DE COLOMB
Protocole suggéré pour la garde d'honneur du 4e degré
des Chevaliers de Colomb dans les célébrations liturgiques en paroisse
Plusieurs paroisses canadiennes ont demandé des suggestions concernant les modalités de participation de la garde d'honneur du 4e degré des Chevaliers de Colomb dans les célébrations liturgiques. La Conférence des évêques catholiques du Canada a préparé un protocole qui satisfait aux normes liturgiques de l'Église. Mgr Blanchet accepte l'application de ce protocole dans notre diocèse. Pour en faciliter la diffusion, une copie en est placée sur le site Internet du diocèse.
Pour une copie de ce protocole, cliquez ici.
Yves-Marie Mélançon, prêtre
secrétaire du CPR
13 mars 2007
Publication : En Chantier, no 37, 15 avril 2007, p. 18.
191e réunion du Conseil presbytéral
tenue à Rimouski le 3 décembre 2007,
de 9h30 à 15h50.
Trois sujets ont fait l'objet d'un échange, une question se posant d'abord à propos du baptême : le sacrement de baptême fait-il de nous d'abord des «enfants de Dieu» ? Ou ne serait-il que la célébration de cette réalité ? Une autre question s'est posée à propos du sacrement du Pardon : dans l'hypothèse où il nous faudrait effectuer un retour en arrière et revenir à l'absolution individuelle, quelle pédagogie devrions-nous adopter au plan pastoral ? Enfin, nous nous sommes interrogés sur notre pratique actuelle des intentions de messes, celle-ci posant question à un certain nombre de fidèles.
191-1. LE SACREMENT DE BAPTÊME
Depuis quelque temps, circule une opinion qui prétend sans nuance et de manière inexacte que nous sommes « enfants de Dieu » dès notre création, et que le baptême n'est que la célébration de cet état. Pour préciser la notion théologique d'enfants de Dieu, le CPR a fait appel aux compétences de M. Jean-François Mélançon qui a animé la réflexion à partir d'un résumé du récent document publié par la Commission théologique internationale : L'espérance du salut pour les enfants qui meurent sans baptême.
Il en ressort que la condition d'enfants de Dieu est exclusivement réservée, dans le Nouveau Testament, à ceux qui ont été baptisés. La création d'un être humain fait de lui une créature de Dieu, créée à son image, aimée de Dieu, tendant vers Dieu et capable de devenir « enfant de Dieu » dans le Christ, par adoption filiale (Jean 1, 12 : « Il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu »). Mais avant le baptême, nous ne sommes pas des « enfants de Dieu » au sens plénier et théologique du terme. Bien que l'Ancien Testament parle de Dieu comme d'un père pour son peuple Israël, c'est par analogie et non de manière effective. C'est uniquement dans et par le Christ, auquel nous sommes configurés et greffés comme membres de l'Église, que nous devenons effectivement des filles et des fils adoptifs de Dieu, participants de la vie divine elle-même.
Il nous faut donc faire la différence entre la condition générale de créature aimée de Dieu, avant le baptême, et la condition spécifique d'enfant de Dieu après le baptême. Ce n'est pas identique. Le baptême ne fait pas que célébrer un état qui serait acquis dès notre création, mais il nous recrée réellement pour une vie nouvelle dans le Christ, il ajoute à notre existence naturelle la vie surnaturelle, la vie de Dieu. Nous devons faire les distinctions et ne pas mélanger les expressions. Nous avons le devoir de traduire avec exactitude les vérités de foi enseignées par l'Église. Il est recommandé que nous soyons soucieux d'utiliser les expressions dans leur sens réel. Il n'est pas acceptable de parler sans nuance d'une condition d'enfant de Dieu qui préexisterait avant le baptême. Il est demandé de ne pas utiliser l'expression « enfants de Dieu » pour qualifier les non-baptisés et de la réserver aux baptisés, selon l'usage qu'en font l'Écriture Sainte et la tradition de l'Église.
191-2. LE POINT SUR L'ABSOLUTION COLLECTIVE
Suite aux exigences nouvelles formulées par le Vatican et la Conférence des Évêques catholiques du Canada, il ne nous sera vraisemblablement plus possible, à court terme, de continuer à avoir des célébrations du pardon avec absolution collective dans le diocèse de Rimouski. Le carême 2008 verra probablement se dérouler les dernières célébrations de ce type. Il faut donc amorcer un travail d'éducation des fidèles sur les bienfaits de la rencontre individuelle, tout en continuant à faire des célébrations communautaires, mais avec absolutions individuelles. Toutefois, on demande d'attendre que soient passés le Carême 2008 et les catéchèses sur l'Eucharistie qui y sont prévues avant d'entreprendre ces démarches d'information et d'éducation. L'Avent 2008 sera un moment plus propice pour des catéchèses sur la miséricorde de Dieu, le sens du péché et de la souffrance, la conversion et le pardon. Les autorités diocésaines profiteront de tournées régionales pour informer les fidèles des changements intervenus dans la célébration du pardon.
(Voir Échos du CPR 193-3 pour un suivi.)
191-3. HONORAIRES DE MESSE ET HONORAIRES LORS D'UNE ADACE
Dans de nombreuses paroisses et depuis quelques années, l'habitude s'est répandue de multiplier les intentions de messe inscrites au feuillet paroissial pour une Eucharistie. Par ailleurs, il y a même des intentions de messe qui sont placées lors des ADACE. Tout cela est contraire aux règles et à la tradition de l'Église qui est d'une intention pour une messe. C'est ainsi que les autorités diocésaines reçoivent régulièrement des plaintes de fidèles qui se disent offusqués, scandalisés ou ne rien comprendre à la pratique de leur curé.
Ceux qui s'adonnent à cette pratique affirment qu'ils ont clairement établi que seule la première intention inscrite au feuillet était célébrée sur place, lors de la messe paroissiale; les autres intentions sont célébrées à un autre moment, à l'extérieur de la paroisse, et on ne fait que mémoire de ces fidèles défunts lors de la messe paroissiale. La multiplication des intentions favorise la participation d'un plus grand nombre de fidèles, permet de répondre à leurs attentes en ce qui concerne la célébration rapide de leurs intentions de messe et assure des revenus plus substantiels à la fabrique. Par ailleurs, le célébrant ne recevrait que les honoraires d'une seule messe, les autres étant envoyés à l'extérieur de la paroisse.
Ceux qui s'inscrivent en faux contre cette pratique affirment que le fait de mentionner tous les défunts au memento nivelle les intentions et laisse planer l'impression que la messe est célébrée à toutes ces intentions. Par ailleurs, tous les fidèles ne comprennent pas nécessairement les distinctions faites entre messes célébrées sur place et à l'extérieur, intention principale et mémoire, et on n'a pas le droit d'ignorer ceux qui s'en plaignent. Également, nonobstant toute coutume contraire, nul prêtre ne peut s'arroger le droit de déterminer par lui-même, et hors des règles de l'Église, de quelle manière peut se faire la gestion des messes dans sa paroisse.
Après discussion, il semble que personne ne s'oppose au fait que plusieurs intentions soient inscrites au feuillet paroissial à la condition expresse que la présentation et la façon de faire soient claires et uniformes dans tout le diocèse, d'une paroisse à l'autre, de manière à ce qu'aucun doute ne puisse surgir dans l'esprit des fidèles. En ce qui concerne les ADACE, y adjoindre une ou plusieurs intentions de messe (ou plus simplement des intentions de prière moyennant des honoraires) est tout simplement inacceptable et à proscrire absolument pour éviter toute confusion avec l'Eucharistie.
Un comité va être formé pour élaborer une politique diocésaine uniforme clarifiant et précisant : (1) l'interdiction des intentions de messe (ou de prière moyennant des honoraires) lors des ADACE, (2) la limite d'intentions pouvant être inscrite au feuillet pour une messe et (3) la façon de présenter cela aux fidèles pour éliminer toute ambiguïté.
(Voir Échos du CPR 193-2 pour un suivi.)
Yves-Marie Mélançon, prêtre
secrétaire du CPR
4 décembre 2007
Publication : En Chantier, no 44, 15 janvier 2007, p. 15; no 45, 15 février 2008, p. 19.