Diocèse de Rimouski Les chants de la célébrationselon la Présentation Générale du Missel Romain (PGMR)C'est là que se trouvent les normes du rituel pour la célébration de l'Eucharistie. 1- Le chant d'entrée : PGMR no 25 "Lorsque le peuple est rassemblé, tandis que le prêtre entre avec les ministres, on commence le chant d'entrée. Le but de ce chant est d'ouvrir la célébration, de favoriser l'union des fidèles assemblés, d'introduire leur esprit dans le mystère du temps liturgique ou de la fête, et d'accompagner la procession du prêtre et des ministres." Pour le carême B, on irait vers des chants qui introduisent le thème de l'alliance et qui accompagnent bien une procession d'entrée. "Peuple de l'Alliance" de Scouarnec-Akepsimas 2- La préparation pénitentielle : PGMR 29-30 "29- Le prêtre invite à la préparation pénitentielle qui est accomplie par toute la communauté dans une confession générale, et il conclut par la prière pour le pardon. 30- Le Kyrie eleison. Après la préparation pénitentielle, on commence le Kyrie eleison, à moins que cette invocation n'ait déjà trouvé place dans la préparation pénitentielle. Puisque c'est un chant par lequel les fidèles acclament le Seigneur et implorent sa miséricorde, il est habituellement accompli par tous, le peuple, la chorale ou un chantre y tenant leur partie. Chaque acclamation est ordinairement dite deux fois, mais cela n'exclut pas, en raison du génie des différentes langues, des exigences de l'art musical, ou en raison des circonstances, qu'on puisse le répéter davantage, ou y intercaler un tropaire bref. Si on ne le chante pas, on le récitera." Chaque assemblée connaît déjà des Kyrie. Le DMV propose plusieurs formules très intéressantes pour la chorale ou le chantre... et qui favorisent la participation de l'assemblée. Nous suggérons en particulier DMV 170 ou DMV 178 ou DMV 190. Comme il n'y a pas de Gloria durant le Carême, on peut développer davantage la préparation pénitentielle... Il faut une bonne concertation avec la présidence de l'assemblée. 3- Le Gloria : PGMR 31 (en dehors du Carême) "Le Gloria in excelsis est une hymne très ancienne et vénérable par laquelle l'Église, rassemblée dans l'Esprit Saint, glorifie Dieu le Père et l'Agneau, et supplie celui-ci. Elle est chantée soit par l'assemblée des fidèles, soit par le peuple alternant avec la chorale, soit par celle-ci. Si elle n'est pas chantée, elle doit être récitée par tous, ensemble ou par alternance." Voici certaines remarques tirées de Philippe Robert, Chanter la liturgie, coll. Vivre, croire, célébrer. Les éditions de l'Atelier, Paris 2000. Le PGMR parle du texte continu de cette hymne qu'on a remplacé souvent par des formules à refrain. La liturgie prévoit une diversité de formules de chant; il ne faudrait pas tout réduire à la formule chant à refrain. Philippe Robert suggère que chaque assemblée apprenne à chanter une mélodie de cette hymne selon la formule continue. On connaît déjà pas mal DMV 200. Il suggère aussi le Gloire à Dieu de Pascal et Étienne Daniel qui permet une belle alternance, la partie de la chorale étant à 4 voix. On pourra varier en utilisant soit cette formule continue ou la formule à refrain. 4- Le psaume : PGMR 36 "La première lecture est suivie du psaume responsorial, ou graduel, qui fait partie intégrante de la liturgie de la Parole. Habituellement, le psaume se prend dans le lectionnaire, car chaque texte de psaume y est relié directement à chacune des lectures : le choix du psaume dépend donc des lectures. Cependant, pour que le peuple puisse plus facilement donner une réponse en forme de psalmodie, on a choisi quelques textes de refrains et de psaumes pour les différents temps de l'année ou pour les différentes catégories de saints, que l'on peut employer, au lieu du texte correspondant à la lecture, chaque fois que le psaume est chanté. Le psalmiste, ou chantre du psaume, dit les versets du psaume à l'ambon ou à un autre endroit approprié, tandis que toute l'assemblée est assise et écoute; habituellement aussi elle participe par un refrain, à moins que le psaume ne soit dit de manière suivie." Le PGMR parle de l'ambon ou d'un autre endroit approprié pour la proclamation du psaume. Pour bien faire percevoir le psaume comme Parole de Dieu, il semble opportun qu'il soit proclamé à l'avant de l'assemblée, de préférence à l'ambon de la Parole. Le texte du psaume est cantillé de préférence; il peut être lu quand on n'a pas les ressources pour le bien cantiller. Avant le psaume, la chorale ou le chantre chante l'antienne avec reprise par l'assemblée. Cette antienne est reprise soit entre les versets (chaque verset ou groupe de deux versets), soit à la fin du psaume par la chorale et l'assemblée ensemble. 5- Le Cantique de la Parole : PGMR 43 "Le Symbole ou Profession de foi, dans la célébration de la messe, vise à ce que le peuple acquiesce et réponde à la Parole de Dieu qu'il a entendue dans les lectures et par l'homélie, et se rappelle la règle de foi avant de commencer à célébrer l'Eucharistie." Philippe Robert ajoute que le désir "d'acquiescer et de répondre à la Parole par un chant inspiré de cette Parole s'est manifesté depuis 1956. Le P. Gélineau et d'autres grands liturgistes ont travaillé ce point." Personne ne nie l'intérêt d'un tel chant dans la liturgie, mais la place de celui-ci dans la célébration pose problème. On voit de suite que cette hymne entre en concurrence avec le Credo. La célébration de l'Eucharistie elle-même étant une profession de foi de toute l'assemblée, on peut se demander s'il est nécessaire de dire chaque dimanche un texte à caractère théologique (le Credo), plutôt que d'exprimer sa foi sous un mode lyrique en réponse à la Parole proclamée et actualisée dans l'homélie? Il est important que le texte de ce chant permette une méditation lyrique et une assimilation cordiale de la Parole. (Philippe Robert, Ibidem) Le chant de Carême proposé par Vie Liturgique, "Parole d'Alliance", est un bon chant de la Parole. Il pourrait sans doute se conclure par la récitation du Symbole de foi, mais ce n'est pas nécessaire. 6- Le Sanctus... la doxologie finale : PGMR 55 "55b : L'acclamation : toute l'assemblée, s'unissant aux esprits célestes, chante ou récite le Sanctus. Cette acclamation qui fait partie de la prière eucharistique, est prononcée par tout le peuple avec le prêtre. Le sanctus, les épiclèses, et l'Amen de la doxologie sont donc des acclamations qui reviennent à l'assemblée, soutenue par la chorale. 7- L'Agneau de Dieu : PGMR 56e Accompagne la fraction du pain et l'immixtion. Chantée ou dite à haute voix. Répétée autant de fois que nécessaire. 8- Le chant de communion : PGMR 56i "Pendant que le prêtre et les fidèles consomment le sacrement, on chante le chant de communion, pour exprimer l'union spirituelle entre les communiants par l'unité des voix, montrer la joie du cœur et rendre plus fraternelle la procession de ceux qui s'acheminent pour recevoir le Corps du Christ. Le chant commence quand le prêtre se communie et il se prolonge, autant qu'on le jugera bon, pendant que le fidèles prennent le Corps du Christ. Mais s'il y a une hymne (un chant) après la communion, le chant de communion s'arrêtera au moment opportun. Le chant est exécuté soit par la chorale seule, soit par la chorale ou le chantre avec le peuple." 9- Le chant après la communion : PGMR 56j "Lorsque la distribution de la communion est achevée, le prêtre et les fidèles pourront, si on le juge bon, prier intérieurement pendant un certain laps de temps. Si on le décide ainsi, toute l'assemblée pourra aussi exécuter une hymne, un psaume, ou un autre chant de louange." Euclide Ouellet, prêtre CÉLÉBRATIONS | LITURGIE | RECHERCHER | INDEX | ACCUEIL |