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LE CÉNACLE 
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| Site Web du Centre de ressourcement "Le Cénacle" |
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LE CÉNACLE, CACOUNA. Situé à l'intérieur des limites de la paroisse Saint-Georges de Cacouna. C'est en 1900 que le Montréalais Sir Montagu Allan (1860-1952), richer héritier de la compagnie de transport maritime "Allan Line", qui posséda jusqu'à 35 navires à la fin du 19e siècle, fit l'acquisition d'un terrain à Cacouna. Il y éleva une vaste résidence estivale, le "château" Montrose, du nom de la demeure des ses ancêtres en Écosse. La famille Allan l'occupa régulièrement, les mois d'été, jusqu'en 1915. Mais suite au décès de trois de leurs quatre enfants pendant la guerre 1914-1917, suite aussi à un revers de fortune, ils se désintéressèrent peu à peu de cette propriété. Elle fut mise en location de 1916 à 1922. Puis les Allan y revinrent occasionnellement jusqu'en 1938. Cette année-là, Montrose fut loué à un hôtelier nommé Alban Larochelle, mais ne servit d'hôtel que jusqu'en 1939. À cette époque, les pères Capucins cherchaient un endroit pour déménager leur noviciat de Limoilou. Le 4 novembre 1941, ils font l'acquisition pour 10 000 $ du château Montrose. Il entreprennent alors des travaux d'aménagement tout en respectant l'architecture du bâtiment. L'inauguration officielle du monastère, placé sous le patronage de Saint-Laurent de Brindisi (1559-1619, capucin de Vérone), eut lieu le 4 octobre 1942. Dans les années 1970, devant la diminution progressive des vocations, la maison se transforma peu à peu en centre d'animation et de formation spirituelle. En 1980, le monastère prend le nom de Centre de prière «Le Cénacle». C'est un Centre de Renouveau chrétien dans l'Esprit Saint et un lieu de formation et de ressourcement spirituel. Le 27 juillet 1992, la Maison de prière "Le Cénacle" devient une corporation civile indépendante des Capucins; elle rend compte désormais de ses oeuvres à l'évêque diocésain. Le 14 décembre 1995, l'édifice du Cénacle est vendu par les Capucins à la nouvelle corporation civile. En 2005, le Cénacle célébrait les 25 ans d'existence de cette oeuvre : compte-rendu des festivités (fichier PDF de 110 Ko). En 2011, la croix du choeur, incluant ses huit statues et les deux bas-reliefs, a été remise aux Capucins et déménagés au sanctuaire L'Ermitage Saint-Antoine de Lac Bouchette. Elle a été remplacée par un crucifix du même genre, béni le vendredi saint 6 avril 2011, oeuvre du sculpteur Benoît Deschênes de Saint-Jean-Port-Joli. La villa Montrose, de style georgien, rappelle l'architecture des demeures anglaises du 18e siècle. Elle revêt un caractère particulier à cause de ses nombreux toits en croupe et de la richesse de ses ornementations. Son entrée principale est parée d'une imposte semi-elliptique et surmontée d'une fenêtre palladienne décorative. C'est un entrepreneur de Lévis, Jos Gosselin, qui exécuta les travaux. Le manoir fut transformé, en 1913, selon les plans de la firme d'architectes Hogle & Davis de Montréal. Il fut modifié à nouveau, en 1942, par les pères Capucins. La maison des cochers, datant de 1900, a alors été déplacée et ajoutée à l'extrémité est du château. Entre autres aménagements, l'étage qui servait de salle de jeu pour les enfants a été transformé en chapelle et un clocher a été ajouté. Sources: - Musée du Bas-Saint-Laurent, fonds Belle-Lavoie. - DIONNE, Lynda et Georges PELLETIER, Cacouna. Les randonnées du passé. Québec, Éditions Continuité, 1995. 72 p. ill. bilingue. - Fr Ange de Sainte-Foy, o.f.m. Cap., Histoire d'une famille et d'une fortune [Les Allan]. Texte dactylographié, rédigé à la fin des années 1940. 24 p. - Lebel, Réal, s.j., Au pays du porc-épic. Kakouna. Cacouna, Comité des fêtes de Cacouna, 1975. 296 p. ill. |
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