Abbé JEAN-LUC THÉRIAULT
(1922-1999)

L'abbé Jean-Luc Thériault, qui souffrait d'une maladie vasculaire cérébrale, est décédé au Centre hospitalier régional de Rimouski le lundi 8 novembre 1999 à l'âge de 77 ans et trois mois. La concélébration des funérailles a été présidée par Mgr Bertrand Blanchet en la cathédrale de Rimouski le 11 novembre 1999. À l'issue de la cérémonie, la dépouille mortelle a été inhumée au cimetière de Rimouski. L'abbé Thériault laisse dans le deuil ses soeurs Blanche Aurore, r.s.r., Rose (Gérard Baril) et Cécile (feu Albert Lebrun), son frère Gérard (Albina Laflamme), sa belle-soeur Cécile Lebrun (feu Rosaire Thériault), ses autres parents, ses amis ainsi que ses confrères prêtres de l'archidiocèse de Rimouski.

Né à Padoue le 21 juillet 1922, de feu Thomas Thériault et feu dame Rose-de-Lima Jean, Jean-Luc Thériault est le onzième d'une famille de treize enfants. Il fait ses études classiques au Séminaire de Rimouski (1939-1947) et ses études théologiques au Grand Séminaire de Rimouski (1947-1951). Il est ordonné prêtre par Mgr Charles-Eugène Parent le 3 septembre 1950 en l'église de Saint-Gabriel-de-Rimouski.

Se destinant à l'enseignement, il exerce d'abord son ministère au Séminaire de Rimouski comme surveillant et comme professeur de mathématiques (1951-1966). Par la suite, il est nommé curé d'Esprit-Saint (1966-1967), avant de venir s'installer à l'Archevêché de Rimouski où il sert le diocèse durant plus de vingt ans : d'abord comme procureur diocésain adjoint (1967-1968), puis comme procureur diocésain en titre (1968-1986) et enfin comme administrateur de l'Archevêché de Rimouski (1986-1988). Après ces deux années passées à la gérance de l'Archevêché, il est appelé à remplir des fonctions analogues à la Résidence Lionel-Roy, où il oeuvre comme économe de la maison durant les trois années qui suivent (1988-1991). Retraité à l'âge de 69 ans, il s'installe d'abord à l'Archevêché de Rimouski (1991-1995), puis à la Résidence Lionel-Roy (1995-1999).

Dans l'homélie des funérailles, Mgr Bertrand Blanchet a rappelé la fragilité de l'existence humaine en prenant exemple sur les dernières années de vie de l'abbé Thériault. Doté d'une bonne résistance physique, cet homme qui aimait la vie, la nature et le travail manuel, avait dû accepter la réalité de la mort qui faisait lentement son oeuvre en toutes les parties de son corps par « l'abandon progressif des meilleurs facultés de son être, la mémoire qui lui faisait progressivement défaut, la perte de certaines fonctions intellectuelles, [la] difficulté de s'exprimer et, à la fin, de se déplacer. »

Mais pour tous ceux qui l'ont connu, l'abbé Thériault demeurera l'homme actif, généreux de sa personne et de ses biens, « l'intendant d'une exceptionnelle fidélité et d'une très grande efficacité » dont Mgr Gilles Ouellet témoignait dans la lettre qu'il lui adressait à l'occasion de sa retraite en 1991.

Sylvain Gosselin, Archiviste
D'une semaine... à l'autre, vol. 35, no 15 (13 décembre 1999), annexe.

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