Abbé JEAN-PIERRE SIROIS
(1926-1985)

M. l'abbé Jean-Pierre Sirois, animateur et gérant à la Résidence Lionel-Roy de Rimouski, est décédé au Centre Hospitalier Régional de Rimouski le 29 septembre 1985 à l'âge de 59 ans et trois mois, après plusieurs mois de maladie. Ses obsèques ont donné lieu à un premier service religieux présidé par Mgr Louis Levesque en la Cathédrale de Rimouski, le 1er octobre, et à un second le lendemain, présidé par M. l'abbé Jean-Guy Nadeau, vicaire général, à l'église de Val-Brillant. Il a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse.

L'abbé Sirois était né à Val-Brillant le 17 juin 1926, du mariage de Philippe Sirois et de Blanche Malenfant. Il avait fait ses études classiques en partie au Séminaire de Rimouski (1941-1945) et en partie au Collège Saint-Pascal-Baylon de Montréal (1947-1951), ses études théologiques au Grand Séminaire de Rimouski et avait été ordonné prêtre, le 24 avril 1955, par Mgr Charles-Eugène Parent.

Nommé au Séminaire de Rimouski, il y travailla d'abord comme régent et professeur de mathématiques jusqu'en 1959, puis comme directeur des élèves du cours de lettres jusqu'en 1963, alors qu'il fut appelé à exercer la fonction d'aumônier à l'Hôpital Saint-Joseph de Rimouski. En 1968, il passa de cette aumônerie à celle du Monastère des Ursulines de Rimouski, et en 197l, il devint curé de Saint-Joseph-de-Lepage et animateur de pastorale à temps partiel à l'École polyvalente de Mont-Joli. Il dut se démettre de sa cure à cause de la maladie au début de 1977 et passer une année entière en repos ou en convalescence. En 1978, il se fixa à Mont-Joli et reprit son travail à l'école polyvalente, mais en juillet 1980, il se vit confier l'animation et la gérance de la Résidence Lionel-Roy. En 1981, il avait été chargé en plus de la paroisse de Notre-Dame-des-Murailles, à Saint-Fabien-sur-Mer, à titre de curé.

Peu expansif de nature mais capable de beaucoup de concentration, l'abbé Sirois s'est frayé parmi nous un sentier délicat, effacé, connu parfaitement de Dieu seul. L'homme faisait plus de bien que de bruit. Le grand esprit de foi qui dirigeait sa vie l'a manifestement aidé, dans sa dernière maladie, à préparer dans la sérénité et la paix sa rencontre avec le Seigneur.

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