Abbé JEAN-DE-DIEU SÉNÉCHAL
(1931-2003)

L'abbé Jean-de-Dieu Sénéchal est décédé à l'infirmerie de la Résidence Lionel-Roy le mercredi 8 octobre 2003 à l'âge de 71 ans et onze mois. Souffrant d'un cancer rénal et de métastases cérébrales, il avait été admis dans ce service le 4 septembre 2003. En l'église de Saint-Jean-de-Dieu, le samedi 11 octobre, Mgr Bertrand Blanchet a présidé la concélébration des funérailles à laquelle prenaient part Mgr Gilles Ouellet, archevêque émérite de Rimouski, et plusieurs prêtres du diocèse. À l'issue de la cérémonie religieuse, la dépouille mortelle a été transportée au cimetière paroissial pour y être inhumée. L'abbé Sénéchal laisse dans le deuil ses frères Alfred (Laurette Talbot), Joseph (Germaine Thériault), Élie (feu Bertha Côté), Raymond et Bertrand (Simone Ouellet), sa sœur Marie-Louise (Gérard Grimard), ses belles-sœurs Jeanne Albert (feu Désiré Sénéchal), Adrienne Larocque (feu Robert Sénéchal), Adrienne Talbot (feu Gérard Sénéchal) et Rita Roy (feu Benoît Sénéchal), son beau-frère Hector Rioux (feu Florida Sénéchal), de nombreux neveux et nièces, parents et amis.

Né à Saint-Jean-de-Dieu le 13 novembre 1931, de Joseph Sénéchal, cultivateur, et d'Anastasie Albert, Jean-de-Dieu Sénéchal fait ses études classiques au Petit Séminaire de Rimouski (1947-1955). Il complète ensuite ses études théologiques au Grand Séminaire de Rimouski (1955-1959), où il obtient un baccalauréat en théologie. Il est ordonné prêtre par Mgr Charles-Eugène Parent le 5 juillet 1959 lors du congrès eucharistique de Squatec.

Après son ordination sacerdotale, Jean-de-Dieu Sénéchal est régent chez les grands, maître de chapelle et professeur au Petit Séminaire de Rimouski (1959-1961). Il y enseigne d'abord le latin en Éléments latins, ensuite le solfège en Éléments latins et en Syntaxe latine. Durant son passage dans cette institution, il obtient un diplôme de 5e degré en chant grégorien de l'abbaye de Saint-Benoît-du-Lac (1960). Appelé au ministère paroissial, il est ensuite vicaire à Cabano (1961-1962), à Sayabec (1962-1963), à Sainte-Félicité (1963-1966) et à Saint-Louis-du-Ha! Ha! (1966-1973). Vers la même époque, il est aussi aumônier d'école secondaire à Saint-Louis-du-Ha! Ha! (1968-1973) et animateur de catéchèse et de pastorale au primaire aux commissions scolaires de Cabano et de Dégelis (1971-1973). Par la suite, on le retrouve à la cure de Saint-Eusèbe (1973-1979) et comme conseiller en éducation chrétienne à la Commission scolaire des Montagnes (1974-1979). Curé de Nazareth à Rimouski (1979-1981), il poursuit ensuite une année d'études à l'Institut de pastorale de Montréal (1981-1982), avant de revenir au ministère paroissial comme vicaire économe à Saint-Elzéar-de-Témiscouata (mai à juin 1982). Il est ensuite membre de l'équipe paroissiale de Saint-Pie X pour le secteur de Terrasses Arthur-Buies (1982-1985) et, en même temps, répondant diocésain des groupes de prière charismatique (1982-1984). Curé de Sainte-Françoise (1985-1990), il œuvre également à titre d'aumônier d'État des Filles d'Isabelle pour les diocèses de Gaspé, Rimouski et Sainte-Anne-de-la-Pocatière (1987-1989). Après un nouveau congé d'études à l'Institut de pastorale de Montréal (1990-1991), il est de retour au diocèse comme membre de l'équipe pastorale de Sainte-Félicité, Les Méchins, Saint-Jean-de-Cherbourg, Capucins et Grosses-Roches (1991-1994), puis curé de Saint-Modeste (1994-1997). Il termine sa carrière sacerdotale à titre d'aumônier de la maison mère des Servantes de Notre-Dame, Reine du Clergé et de la Résidence Marie-Anne Ouellet à Lac-au-Saumon (1997-2002).

Dans l'homélie des funérailles, Mgr Bertrand Blanchet a rapporté les paroles d'un confrère de l'abbé Sénéchal, qui voyait en lui un être " priant… dévoué à sa tâche, minutieux dans son travail, [un] homme de paix… ". Il a aussi fait remarquer qu'au soir de sa vie, celui-ci souhaitait " appartenir à Dieu de manière totale et définitive ". En récitant tous les soirs la prière Entre tes mains, je remets mon esprit, il exprimait ainsi sa totale confiance et son parfait abandon à Son Seigneur et Maître. Certes, on ne pouvait pas s'attendre à moins de la part de celui qui s'appelait Jean-de-Dieu…

Sylvain Gosselin, Archiviste
En chantier, 15 décembre 2003, p. 19.

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