Abbé CLÉMENT ROY
(1913-1994)

Monsieur l'abbé Clément Roy est décédé au Centre hospitalier régional de Rimouski, le dimanche 8 mai 1994 à l'âge de 80 ans et sept mois. Le 11 mai suivant, Mgr Gilles Ouellet a concélébré les funérailles, avec plusieurs confrères, en présence des parents et amis du défunt, en la Cathédrale de Rimouski. De là, la dépouille mortelle a été transportée au cimetière local pour y être inhumée. Clément Roy était le frère de l'abbé Louis-Maurice Roy, prêtre de ce diocèse.

Né à Saint-Arsène le 21 septembre 1913, Clément Roy était le fils de feu Marie-Anna Lebel et feu Jean Roy. Il fit ses études classiques (1927-35) et théologiques (1935-39) au Petit et au Grand Séminaire de Rimouski. À l'issue de sa formation, il reçut l'ordination presbytérale des mains de Mgr Georges Courchesne, le 29 juin 1939, à Saint-Arsène.

Nommé le même jour professeur au séminaire diocésain, il y enseigna durant quatre ans (1939-43). On le nomma ensuite vicaire à la paroisse du Bic (1943-52), puis curé aux paroisses de Sainte-Paule (1952-56), Lac-des-Aigles (1956-61), Les Hauteurs (1961-68), Saint-Ulric (1968-81) et Les Boules (1981-87). Retiré à la Résidence Lionel-Roy depuis 1987, il consacra les dernières années de sa vie au ministère de la prière. Atteint d'une tumeur cancéreuse au cerveau, il dut être hospitalisé en janvier 1994 à l'Hôpital de Rimouski. Son état de santé s'étant vite dégradé, il perdit bientôt tout contact avec son environnement. "Le Seigneur a donné, le Seigneur a ôté : Que le nom du Seigneur soit béni !" (Job 1, 21). Au soir de sa vie, l'abbé Clément Roy aurait certainement pu faire siennes ces paroles du serviteur de Dieu.

Lui-même ne fut-il pas aussi un bon et fidèle serviteur qui, toute sa vie durant, aura partagé les joies et aspirations du monde rural qu'il avait si bien connu par son ministère pastoral. Sous un extérieur un peu austère, "beaucoup diront avoir découvert un coeur chaleureux" (Saint-Isidore du Lac-des-Aigles, 1932-1982, p. 46). Dans son homélie, Mgr Ouellet a su bien décrire cette personnalité sensible d'homme de prière, effacé, mesuré dans ses actions et soucieux de se renouveler, particulièrement au niveau pastoral. "C'est bien, bon et fidèle serviteur [... ] viens te réjouir avec ton maître" (Matthieu 25, 21).

Sylvain Gosselin, Archiviste
D'une semaine... à l'autre,vol. 30, no 7 (25 mai 1994), annexe.



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