Abbé JEAN-MARIE RATTÉ
(1925-1999)

L'administrateur paroissial de La Rédemption, l'abbé Jean-Marie Ratté, est décédé le jeudi 4 mars 1999 au Centre hospitalier régional de Rimouski à l'âge de 74 ans. Atteint d'un cancer généralisé, il avait été admis dans cette institution le 26 février dernier.

La dépouille mortelle a été exposée à la Résidence Lionel-Roy le 5 mars 1999 et le lendemain 6 mars en l'église Sainte-Bernadette-Soubirous de Mont-Joli, où, le même jour, furent célébrées les funérailles. Mgr Bertrand Blanchet a présidé la concélébration du service religieux, à laquelle prenaient part Mgr Gilles Ouellet, ainsi que plusieurs prêtres du diocèse. À l'issue de la cérémonie, les restes mortels ont été transportés au cimetière de Rimouski pour y être inhumés. Outre ses confrères prêtres, l'abbé Ratté laisse dans le deuil les membres de sa famille : ses deux soeurs Gertrude et Carmen, ses neveux et nièces, ainsi que ses autres parents et amis.

Fils de Pierre-Léo Ratté, marchand de Rimouski, et de Reine Marcheterre, Jean-Marie Ratté est né à Rimouski le 18 février 1925. Orphelin de mère dans son enfance, il fait ses études classiques au Petit Séminaire de Rimouski (1938-1945), au Collège Sainte-Anne de Church-Point, en Nouvelle-Écosse, (1945-1947) et au Séminaire de Philosophie de Montréal (1947-1949). Après ses études théologiques au Grand Séminaire de Rimouski (1949-1953), il est ordonné prêtre en la cathédrale de Saint-Germain par Mgr Charles-Eugène Parent le 30 mai 1953.

Nommé professeur au Séminaire diocésain en 1953, il enseigne durant cinq ans à l'École de commerce de Rimouski. En 1958, il est appelé au ministère paroissial comme vicaire d'abord à Sayabec, jusqu'en 1962, puis au Très-Saint-Rédempteur de Matane, jusqu'en 1965. Cette année-là, il est nommé aumônier à l'école polyvalente Paul-Hubert de Rimouski et suppléant régional pour les cas d'urgence du ministère paroissial. Ses nouvelles fonctions l'amènent à prendre résidence au presbytère de Saint-Germain de Rimouski.

En 1968, l'abbé Ratté reçoit sa première cure : Saint-Eugène de Ladrière. Au même moment, il est reconduit dans son poste d'aumônier d'école secondaire, poste qu'il occupe à temps partiel durant l'année 1968. Sans préjudice de ses fonctions de curé, il est aussi désigné, en 1970, comme aumônier diocésain de l'AFÉAS. Mais dès l'année suivante, il obtient d'être libéré de cette tâche et de sa cure de Saint-Eugène pour prendre un congé d'études à l'Institut de Pastorale de Montréal, où il obtient une maîtrise en théologie pastorale.

De retour au diocèse en 1972, il est d'abord vicaire économe à Padoue (de mai à juillet), puis curé des Méchins (1972-1974), du Bon-Pasteur de Matane (1974-1976), de Saint-Octave et de Padoue (1976-1987). Durant cette dernière période, il assume également les fonctions de président de la zone de La Mitis (1986-1987). Désireux de se ressourcer et de prendre du repos, on lui accorde, en 1987, un congé sabbatique qui le laisse sans occupations officielles durant les deux années suivantes. De retour au ministère en 1989, il reçoit la fonction d'administrateur paroissial de La Rédemption, et fixe alors son domicile à Mont-Joli. Depuis le 31 décembre 1998 jusqu'à son hospitalisation en février dernier, il demeurait à la Résidence Lionel-Roy.

Dans l'homélie des funérailles, Mgr Bertrand Blanchet a mis en relief la disponibilité et la discrétion démontrées par l'abbé Jean-Marie Ratté tout au long de sa vie de prêtre, ainsi que l'acceptation courageuse et sereine de sa maladie aux dernières heures de son existence.

Sylvain Gosselin, Archiviste
D'une semaine... à l'autre, vol. 35, no 5 (14 avril 1999), annexe.



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