Abbé ADELME PARENT
(1928-2001)

L'abbé Adelme Parent est décédé accidentellement sur la route de Sainte-Flavie le mardi 25 décembre 2001 à l'âge de 73 ans. En la cathédrale de Rimouski, le vendredi 28 décembre, Mgr Bertrand Blanchet a présidé la concélébration des funérailles à laquelle prenaient part Mgr Gilles Ouellet, archevêque émérite de Rimouski, le vicaire général du diocèse, l'abbé Gérald Roy, et plusieurs prêtres du diocèse. À l'issue de la cérémonie religieuse, la dépouille mortelle a été inhumée au cimetière de Rimouski. L'abbé Adelme Parent était le frère de soeur Jeanne Parent, r.s.r., et de monsieur Gaétan Parent (Jeanne-D'Arc Dugas). Il laisse également dans le deuil ses belles-soeurs Yvette Thibeault, Lucienne Lévesque, Charlotte Marceau, de nombreux neveux et nièces ainsi que ses confrères prêtres de l'archidiocèse de Rimouski.

Né aux Méchins le 4 novembre 1928, de feu Xavier Parent et de feu Éliane Tremblay, Adelme Parent a fait ses études classiques au Séminaire de Rimouski (1943-1951) et ses études théologiques au Grand Séminaire de Rimouski (1951-1955). Le 22 mai 1955, il est ordonné prêtre par Mgr Charles-Eugène Parent en l'église de Saint-Édouard des Méchins.

Aussitôt après son ordination, il débute son ministère à Saint-Anaclet avant d'être nommé au Séminaire de Rimouski à la fin de l'été de 1955. En fait, c'est à l'Institut de Technologie de Rimouski qu'il exerce ses fonctions à titre de professeur de religion et de sociologie (1955-1966). Par la suite, il reçoit un mandat d'aumônier d'école secondaire avec résidence à Squatec (1966-1969). Durant son séjour là-bas, en 1968 plus précisément, il accepte de remplir pour de courtes périodes les fonctions de vicaire substitut (en mars), de vicaire économe (en mai) et à nouveau de vicaire économe et substitut (en septembre). À la fin de son engagement scolaire à Squatec, en avril 1969, il est choisi comme vicaire de Saint-Fabien. Puis, en juillet, il est autorisé à poursuivre une année d'études à l'Institut de pastorale de Montréal à l'issue de laquelle il obtient un baccalauréat en théologie pastorale. À son retour au diocèse, en 1970, on lui confie les cures de Saint-Jean-de-Cherbourg (1970-1977) et de Saint-Thomas-de-Cherbourg (1970-1971). Après la suppression de la paroisse de Saint-Thomas, en 1971, il est nommé animateur de catéchèse et de pastorale au primaire auprès de la Commission scolaire de Matane, tout en demeurant curé de Saint-Jean-de-Cherbourg. Trois ans plus tard, on ajoute à ses fonctions la cure de Grosses Roches (1974-1977) et le mandat de conseiller en éducation chrétienne pour la Commission scolaire de Matane (1974-1975). Appelé à oeuvrer dans le Témiscouata, il est nommé curé de Saint-Louis-du-Ha! Ha! (1977-1988) et président de la zone pastorale de Cabano - Saint-Louis - Squatec (1978-1980). Après une année de repos en 1988-1989, il reçoit un mandat d'administrateur paroissial à Val-Brillant et à Sainte-Irène durant l'absence du curé en charge. Retiré à la Résidence Lionel-Roy à partir de 1989, il effectue un bref retour en paroisse en 1994, alors qu'il est nommé membre du secteur pastoral de Squatec, Lac-des-Aigles, Biencourt, Saint-Guy et Esprit-Saint. Il établit sa résidence à Lac-des-Aigles d'où il exerce son ministère pour les paroisses de Lac-des-Aigles, d'Esprit-Saint et de Saint-Guy. Et c'est au cours de la même année, qu'il se retire définitivement du ministère. Il s'installe d'abord à la Résidence Lionel-Roy, qu'il quitte cinq ans plus tard pour aller s'installer au Manoir Normandie.

Nous avons tous été frappés par la disparition subite et tragique de l'abbé Adelme Parent. D'autant plus tragique qu'elle survient durant la période des fêtes, le jour de Noël de surcroît. L'abbé Parent nous a quittés en célébrant son dernier Noël. Il avait choisi de le célébrer avec ses amis du Manoir Normandie et les membres de sa famille à qui il avait rendu une ultime visite. En effet, c'est alors qu'il revenait de son village natal des Méchins qu'est survenu l'accident fatal qui lui a enlevé la vie. L'abbé Parent aimait la vie, il l'a aimé jusqu'à la fin. Ceux qui l'ont connu peuvent en témoigner. Homme dévoué, il « était soucieux de se faire proche des siens, particulièrement des malades, des personnes âgées et des démunis » (Mgr Bertrand Blanchet, homélie des funérailles). Quel sens donner à sa mort accidentelle en cette époque de l'année? Pour Mgr Bertrand Blanchet, à défaut d'un signe particulier, cet événement constitue une « belle coïncidence », puisque Dieu a choisi de le rappeler à Lui « en cette période où la lumière commence à reprendre le dessus sur l'obscurité. Comme s'Il lui disait : Le temps est venu d'entrer pour de bon dans la lumière ».

Sylvain Gosselin, Archiviste
D'une semaine... à l'autre, vol. 37, no 5 (14 janvier 2002), annexe.



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