Abbé MARCEL MORIN
(1921-2003)

Victime d'un accident vasculaire cérébral, l'abbé Marcel Morin est décédé au Centre hospitalier régional de Rimouski le 5 décembre 2003 à l'âge de 82 ans et 10 mois. Il avait été admis dans cet établissement le 17 novembre 2003. En la cathédrale de Rimouski, le mardi 9 décembre, Mgr Bertrand Blanchet a présidé la concélébration des funérailles à laquelle prenaient part Mgr Gilles Ouellet, archevêque émérite de Rimouski, et plusieurs prêtres du diocèse. À l'issue de la cérémonie religieuse, la dépouille mortelle a été transportée au cimetière de Rimouski pour y être inhumée. L'abbé Morin laisse dans le deuil ses sœurs Germaine (feu Edmond Poirier), Irène (feu Ernest Perreault), Rita (Omer Poirier), Marie (feu Alcide Fournier), Rose (Herman Turcotte), Clara, religieuse de la Congrégation de Notre-Dame du Saint-Rosaire, Yolande (Ghislain Marcheterre) et Julienne (feu Claude Smith), ses frères Alban (Gertrude Roberge) et Raymond (Rita Jean), ses neveux et nièces, parents et amis.

Né à Saint-Fabien le 14 janvier 1921, Marcel Morin est le fils d'Oscar Morin, cultivateur, et d'Anna Roy, établis à Saint-Cléophas en 1923. Il fait ses études classiques au Séminaire de Saint-Victor-de-Beauce (1939-1947), ses études théologiques au Grand Séminaire de Rimouski (1947-1948) et à l'Université Saint-Paul d'Ottawa (1948-1951), où il obtient une licence en théologie. Il est ordonné prêtre par Mgr Charles-Eugène Parent le 8 juillet 1951 à Saint-Cléophas

Après son ordination sacerdotale, Marcel Morin est nommé au Séminaire de Rimouski. Mais avant d'entrer en service, il est d'abord vicaire à Saint-Anaclet à l'été de 1951. Professeur de philosophie au Petit Séminaire de Rimouski de 1951 à 1955, il poursuit en même temps des études spécialisées (étés 1952-1955) à l'issue desquelles il obtient un certificat en psychologie et en pédagogie. En congé d'études de 1955 à 1957, il se rend à Rome pour entreprendre des études supérieures à l'Université Angelicum, dont il reçoit le grade de docteur en philosophie. De retour au Canada, il reprend l'enseignement de la philosophie au Petit Séminaire de Rimouski de 1957 à 1962 et donne en même temps des cours à l'École des infirmières de l'Hôpital de Rimouski (1958-1963), aux employés des services sociaux (1960-1963) et à l'École normale des Ursulines de Rimouski. Il devient ensuite professeur de théologie au Grand Séminaire de 1962 à 1969, où il assume également les fonctions de directeur spirituel (1963-1965), d'aumônier des Servantes de Notre-Dame, Reine du Clergé (1963-1969), d'assistant-supérieur (1965-1969) et de vice-président de la corporation du Grand Séminaire de Rimouski (1967-1969). Tout en étant chargé de cours de philosophie à l'École normale Tanguay de 1963 à 1966, il est nommé préposé à l'Office diocésain de liturgie en 1968 et assume la présidence de la Commission diocésaine de liturgie de 1968 à 1972. Par la suite, on le retrouve curé à la cathédrale de Rimouski et vicaire urbain (1969-1973), vicaire général au service du presbyterium et aumônier à la prison de Rimouski (1973-1979), puis curé de Sainte-Odile-sur-Rimouski (1979-1983). Après deux années de repos au Grand Séminaire de Rimouski (1983-1985), il devient supérieur (1985-1992), puis économe (1991-1992) de la Résidence Lionel-Roy de Rimouski. C'est là qu'il prend sa retraite en 1992.

Marcel Morin avait entrepris sa formation classique à un âge relativement avancé. On ne peut qu'admirer la force de sa motivation, sans doute irrépressible, qui faisait écho aux paroles de saint Ignace : « J'entends en moi comme une source d'eau vive qui murmure en disant "Viens vers le Père". » Après son ordination, l'abbé Morin s'est mis au service des siens, en mettant à profit les nombreux talents que Dieu lui avait confiés. Dans l'homélie des funérailles, Mgr Bertrand Blanchet s'est plu à comparer l'abbé Morin au bon serviteur de l'Évangile, en soulignant que le Seigneur lui destinait la récompense qu'Il avait promise à celui-ci : « Viens, bon et fidèle serviteur. Puisque tu as été fidèle dans de petites choses, je t'établirai sur beaucoup, entre dans la joie de ton maître. »

Sylvain Gosselin, Archiviste
En chantier, 15 février 2004.


Carte-souvenir.




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