Abbé ROGER LEBEL
(1927-2001)

L'abbé Roger Lebel est décédé au Centre hospitalier régional de Rimouski le dimanche 25 mars 2001 à l'âge de 73 ans et neuf mois. La concélébration des funérailles a été présidée par Mgr Bertrand Blanchet en la cathédrale de Rimouski, le mercredi 28 mars 2001. À l'issue de la cérémonie religieuse, la dépouille mortelle a été inhumée au cimetière de l'endroit. L'abbé Lebel était le frère de Rita (Arthur Drolet), Cécile (Yves Landry), Denise (Ferdinand Leclerc), Lucie (Guy Belzile) et feu Émilien Lebel (feu Florence Proulx). Il laisse également dans le deuil sa tante, Mme Léonidas Drapeau, de nombreux neveux et nièces, ainsi que ses confrères prêtres de l'archidiocèse de Rimouski.

Né à Rimouski le 9 juillet 1927, de feu Émile Lebel et de feu Élisabeth Drapeau, Roger Lebel est issu d'une famille de six enfants. Il a fait ses études classiques au Séminaire de Rimouski (1940-1948) et ses études théologiques au Grand Séminaire de Rimouski (1948-1952). Le 7 juin 1952, il est ordonné prêtre par Mgr Charles-Eugène Parent en l'église paroissiale de Saint-Robert-Bellarmin de Rimouski.

Le même jour, il est nommé vicaire à Sainte-Blandine (juin à novembre 1952). Par la suite, il occupe des tâches analogues à Sainte-Félicité (1952-1953), Sainte-Angèle-de-Mérici (1953-1955) et Saint-Gabriel (1955-1959). En 1959, l'archevêque de Rimouski lui demande de prêter ses services au diocèse de Hearst dont Mgr Louis Levesque, un fils du diocèse, est le pasteur depuis 1952. Là-bas, il assume les fonctions de directeur spirituel du Collège de Hearst durant trois ans (1959-1962). De retour au diocèse de Rimouski, il est d'abord nommé assistant-aumônier à la maison mère des Soeurs du Saint-Rosaire (1962-1963) avant d'être promu un an plus tard aumônier en titre (1963-1980). Durant la même période, il est aussi désigné pour remplir les fonctions de visiteur canonique des communautés religieuses du diocèse (1965-1967). Après 18 années d'accompagnement auprès des Soeurs du Saint-Rosaire – le plus long de ses ministères et certainement celui auquel il était le plus attaché –, il est autorisé à prendre un congé d'études. Il se rend alors à l'université de Fribourg en Suisse pour suivre une formation en théologie pastorale (1980-1981). De retour au pays, il est nommé à la cure de Saint-Cyprien, dont il assume la charge durant les 15 années qui suivent (1981-1996). Atteint de la maladie de Parkinson, il doit se résoudre à prendre sa retraite en 1996.

Roger Lebel était retiré depuis à la Résidence Lionel-Roy. À l'automne dernier, il avait été admis au Service de santé de cette résidence après que son état de santé se fut détérioré. Transféré d'urgence au Centre hospitalier régional de Rimouski le 23 mars 2001, il y est décédé deux jours plus tard.

Dans l'homélie des funérailles, Mgr Bertrand Blanchet a rappelé comment Jésus a été proche du défunt, à l'exemple de l'invité des disciples d'Emmaüs, « dont il a réchauffé le coeur par sa parole et à qui il s'est révélé par la fraction du pain ». Pour Mgr Blanchet, le ministère de l'abbé Lebel en fut un d'accompagnement; dans les paroisses où il a oeuvré au début et à la fin de son ministère, bien sûr, mais également et surtout auprès des étudiants du Collège de Hearst et des soeurs du Saint-Rosaire. D'ailleurs, ce ministère d'accompagnement s'harmonisait bien à la personnalité et aux talents de Roger Lebel, « qui était un homme spirituel et plutôt réservé ». Confronté, au soir de sa vie, à des handicaps physiques directement liés à sa maladie, peut-être son état de santé lui a-t-il permis de méditer « cette parole, toujours mystérieuse, que Jésus disait aux disciples d'Emmaüs : "Ne fallait-il pas que le Christ souffrit tout cela pour entrer dans sa gloire?" » (homélie des funérailles).

Sylvain Gosselin, Archiviste
D'une semaine... à l'autre, vol. 36, no 7 (30 avril 2001), annexe.



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