Abbé LÉONARD CÔTÉ
(1923-2004)

L'abbé Léonard Côté est décédé au Centre hospitalier régional de Rimouski (CHRR) le 1er novembre 2004 à l'âge de 81 ans et sept mois. Il avait été admis dans cet établissement le 13 octobre pour y subir des traitements en radiothérapie. Cette hospitalisation survenait après un séjour de quelques semaines au Centre mitissien de santé et de services communautaires de Mont-Joli, où il suivait une réadaptation physique après avoir été victime d'un accident vasculaire cérébral qui l'avait laissé partiellement paralysé du côté gauche et qui, d'ailleurs, avait nécessité une première hospitalisation au CHRR le 22 juillet 2004. En la cathédrale de Rimouski, le jeudi 4 novembre, Mgr Bertrand Blanchet a présidé la concélébration des funérailles à laquelle prenaient part Mgr Gilles Ouellet, archevêque émérite de Rimouski, et plusieurs prêtres du diocèse. À l'issue de la cérémonie religieuse, la dépouille mortelle a été transportée au cimetière de L'Isle-Verte pour y être inhumée. L'abbé Côté était le frère de feu Lucien Côté (feu Anne-Marie Côté) et de feu Germaine Côté (feu Napoléon Michaud). Il laisse dans le deuil ses autres frères et sœurs : Anne-Marie (feu Wilfrid Rioux), Fernande (feu Paul-Henri Maranda), Jean-Paul (Jacqueline Ouellet), Cécile (Henri-Paul Therrien), Laurent (Claire Hudon), Marius (Claire Nadeau), Solange (Benoit Bélanger), Yvette, o.s.u., Bibiane (Yvon Rondeau), Annette (Pierre Cossette), Alice (Denys Levesque) et Suzanne (Antonin Séguin); ses belles-sœurs : Rosanne Dubé (feu Alfred Côté) et Noëlla Pettigrew (feu Aimé Côté), ses neveux et nièces, ses amis et ses confrères du presbyterium de Rimouski.

Né à L'Isle-Verte le 5 mars 1923, Léonard Côté est le fils d'Alcide Côté, cultivateur, et de Rose-Anna Michaud. Il fait ses études classiques au Petit Séminaire de Rimouski (1939-1946) et ses études théologiques au Grand Séminaire de Rimouski (1946-1950). Il est ordonné prêtre le 5 février 1950 à la chapelle du Séminaire de Rimouski par Mgr Georges Courchesne.

Dans les premiers mois qui ont suivi son ordination, Léonard Côté est appelé à répondre à des urgences pastorales à Packington (février-mars 1950), à l'École moyenne d'agriculture de Rimouski (mars-avril 1950) et à Nazareth, près de Rimouski (avril-août 1950). Il est ensuite nommé vicaire à Saint-Épiphane (1950-1952), à Saint-Jean-de-Dieu (1952-1954), puis à Amqui (1954-1964) où il accepte également, en 1960, la responsabilité de la section des études secondaires classiques que le Séminaire de Rimouski vient d'y créer. En 1964, il devient aumônier de l'École secondaire Paul-Hubert de Rimouski, puis directeur du service de pastorale à la nouvelle Commission scolaire régionale du Bas-Saint-Laurent (1965-1970). Il revient au ministère paroissial comme curé de Saint-Pie X de Rimouski (1970-1974), puis de Sayabec (1974-1985). Simultanément, il est aussi président de la zone pastorale d'Amqui-Sayabec de 1978 à 1982. On le retrouve ensuite aumônier au Centre hospitalier régional de Rimouski (1985-1995) et à la maison mère des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire où, après deux années (1996-1998), il devient membre de l'équipe chargée de l'animation pastorale (1998-2004). Depuis 1985, Léonard Côté résidait au Grand Séminaire de Rimouski.

L'abbé Léonard écrivait un jour : " J'ai toujours été heureux parce que j'ai toujours accepté le poste qui m'était confié. " Et, dans une autre lettre, il évoquait cette affirmation d'un auteur qu'il faisait sienne : " Ce qui est premier pour l'apôtre, c'est un style de vie, fait de disponibilité absolue au Royaume et intimé par une Parole qui arrache un homme aux deux bouts de son existence : un "Viens" qui le met en rupture avec son passé et un "Va" qui lui interdit de choisir lui-même son avenir. " Dans l'homélie des funérailles, Mgr Blanchet s'est plu à rapporter les paroles du défunt, qui font bien montre de sa disponibilité absolue, de sa totale confiance au Seigneur, et ce, dans les ministères nombreux et variés qui lui ont été confiés. Mais c'est surtout dans l'épreuve de la maladie, que l'abbé Léonard a fait l'expérience d'un véritable abandon au Seigneur, spécialement dans les derniers instants de sa vie. " Ce fut sans doute pour lui l'occasion de réaliser ce que saint Paul nous dit : "même si l'homme extérieur va vers sa ruine, l'homme intérieur se renouvelle de jour en jour". L'homme intérieur de Léonard s'est renouvelé… à même la vie du Ressuscité " (Homélie des funérailles).

Sylvain Gosselin, archiviste
En chantier, 15 janvier 2005, p. 19.

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