Abbé GEORGES CÔTÉ
(1928-1984)

Le 5 novembre 1984, c'était au tour de M. l'abbé Georges Côté, ancien curé retraité depuis treize ans, d'être rappelé à la maison du Père. Ce fils de L'Isle-Verte, qui était né de l'union de feu Eugène Côté et de feu Adéline Desjardins, le 10 octobre 1901, avait tenu à revenir à l'église de sa paroisse natale pour ses funérailles. Présidées par Mgr Gilles Ouellet, celles-ci ont été célébrées avec plusieurs de ses confrères dans le sacerdoce, en présence des membres de sa famille et de très nombreux amis venus pour la plupart des paroisses où il avait exercé son ministère. Monseigneur l'Archevêque l'a lui-même inhumé dans le cimetière paroissial.

L'abbé Georges Côté avait fait ses études classiques et théologiques au Petit et au Grand Séminaire de Rimouski. Il avait été ordonné prêtre le 24 juin 1928, par le cardinal Raymond-Marie Rouleau, o.p., archevêque de Québec, à l'occasion des fêtes du centenaire de L'Isle-Verte. Après avoir passé cinq années au Petit Séminaire comme professeur, il fut envoyé comme vicaire à Notre-Dame-du-Lac. Six ans plus tard, en 1939, il devenait curé-fondateur de L'Ascension de Patapédia. Par la suite, il fut nommé curé de Saint-Benoît de Packington en 1944, de Rivière-Bleue en 1952, de Saint-Jean-de-Dieu en 1959 et d'Amqui en 1966. Vers la fin de 1970, il résigna sa cure, mais non sans accepter de servir encore quelque temps comme aumônier au Foyer Notre-Dame, aux Trois-Pistoles. Il prit définitivement sa retraite à la fin d'Avril 1971, à Rivière-Trois-Pistoles d'abord, puis à Saint-Éloi et pour finir, à la Résidence Lionel-Roy de Rimouski.

Au Christ qui l'avait choisi comme prêtre pour travailler à l'édification de son Corps qui est l'Église, l'abbé Georges Côté a répondu par ses qualités propres, son charisme particulier qui aura beaucoup été celui de "constructeur d'églises". C'est du moins ce qu'on a vu dans quatre des cinq communautés chrétiennes qu'il a eues successivement sous sa direction. En construisant avec elles des lieux de prière, il leur a permis d'être partie prenante du projet de Jésus d'édifier sur terre la demeure spirituelle de Dieu dont parle l'apôtre Pierre dans sa première (2, 4-10). Le zèle de ce prêtre pour la maison de Dieu doit lui valoir d'habiter maintenant l'éternelle Demeure.

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