Rév. Père PAUL CHÉNARD, o.m.i.
(1920-1997)

Le père Paul Chénard, o.m.i., qui avait fêté son jubilé sacerdotal il y a deux ans, est décédé à la Maison Saint-Louis de Sainte-Foy le vendredi 19 septembre 1997 à l'âge de soixante-dix-sept ans et onze mois. Assisté d'une trentaine de concélébrants et du vicaire général du diocèse, l'abbé Raynald Brillant, Mgr Bertrand Blanchet, archevêque de Rimouski, a présidé la célébration des funérailles en l'église de Notre-Dame-de-Lourdes de Mont-Joli le mardi 23 septembre 1997. À l'issue du service religieux, la dépouille mortelle a été inhumée au cimetière de l'endroit. En plus de ses confrères oblats et du clergé diocésain de Rimouski, le père Chénard laisse dans le deuil sa soeur Léane et son frère Lucien.

Fils de feu Ernest Chénard et de feu dame Clara Michaud, Paul Chénard est né le 24 octobre 1919 à Saint-Patrice de Rivière-du-Loup. Il a fait ses études classiques au Juniorat de Marie-Immaculée de Chambly (1934-39), sa philosophie au Scolasticat de Richelieu (1940-42) et sa théologie au Scolasticat de Saint-Joseph d'Ottawa (1942-46). Il prit l'habit chez les Missionnaires oblats de Marie Immaculée le 1er août 1939 à LaSalle, y fit ses premiers voeux le 2 août 1940 et prononça ses voeux perpétuels le 8 septembre 1943 à Ottawa. Le 17 juin 1945, il était ordonné prêtre par Mgr Alexandre Vachon à Ottawa.

Au début de son ministère, il a été préfet de discipline (1946-49) et professeur (1949-67) au Juniorat de Chambly. Depuis 1967, il était vicaire à Notre-Dame-de-Lourdes de Mont-Joli, agissant également comme bibliothécaire de sa communauté et aumônier de la Société Saint-Vincent de Paul.

Dans l'homélie des funérailles, le vicaire provincial des oblats, le père Fernand Dufour, lui-même ancien curé de Notre-Dame-de-Lourdes, a parlé du père Chénard comme d'un serviteur fidèle, d'un pasteur dévoué qui a donné sa vie au service des autres.

Dans un hommage rendu au nom de la communauté paroissiale, M. Yves Banville a souligné, pour sa part, que le père Chénard laisse le souvenir d'un homme dont « la simplicité et la bonté forçaient l'admiration et le respect ». Le qualifiant d'homme de prière, de méditation, de sagesse et de bons conseils, M. Banville concluait en disant que le père Chénard a donné à sa paroisse des signes d'amour véritables par sa présence auprès des personnes démunies, malades et âgées.

Sylvain Gosselin, Archiviste
D'une semaine... à l'autre, vol. 33, no 13 (20 octobre 1997), annexe.



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