Abbé ROLAND BEAULIEU
(1923-2008)

À l’âge de 84 ans et neuf mois, l’abbé Roland Beaulieu est décédé au Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de La Mitis à Mont-Joli le vendredi 4 avril 2008. Souffrant d’une maladie chronique du foie, il avait été hospitalisé au Centre hospitalier régional de Rimouski le 26 février dernier, avant d’être transféré au CSSS de La Mitis le 28 mars suivant. Ses funérailles ont été célébrées le mercredi 9 avril en l’église de Sainte-Bernadette-Soubirous de Mont-Joli. Mgr Bertrand Blanchet a présidé la concélébration à laquelle prenaient part plusieurs prêtres du diocèse. La dépouille mortelle a ensuite été incinérée et les cendres déposées au cimetière de Sainte-Angèle-de-Mérici. L’abbé Beaulieu laisse dans le deuil sa sœur Lucienne Beaulieu, sa ménagère Francine Lévesque, ses neveux et nièces, ses amis et ses confrères du clergé diocésain.

Né le 22 juin 1923 à Sainte-Angèle-de-Mérici, il est le fils d’Auguste Beaulieu, forgeron, et de feu Sophie Dufour. Il fait ses études classiques au Petit Séminaire de Rimouski (1938-1946) et ses études théologiques au Grand Séminaire de Rimouski (1946-1952). Il est ordonné prêtre le 5 février 1950 à la chapelle du Séminaire de Rimouski par Mgr Georges Courchesne.

Roland Beaulieu est d’abord régent (1950-1954) et professeur (1950-1967) au Séminaire de Rimouski, puis professeur de biologie au Cégep de Rimouski (1967-1985); il est coordonnateur provincial de l’enseignement de la biologie en 1973-1974. Parallèlement, il se perfectionne en complétant des études de sciences à l’Université Laval de Québec (1954-1955, étés 1957-1959) où il obtient un certificat en biologie, à l’Université de Montréal (étés 1956-1957) et à la Catholic University of America de Washington, D.C. (1967-1968). Il quitte l’enseignement en 1985 pour devenir curé à Sainte-Bernadette-Soubirous à Mont-Joli et le demeure jusqu’à sa retraite en 2000. Il se retire alors dans sa résidence privée de Mont-Joli.

On se souviendra de l’abbé Beaulieu comme d’un homme chaleureux, plein d’humour, à la répartie facile. Cultivé, mais sans affectation, il était aussi reconnu pour ses qualités d’homme de foi et pour son esprit scientifique. Dans l’homélie des funérailles, Mgr Bertrand Blanchet a d’ailleurs mis en évidence ce double aspect de sa personnalité, qui chez lui était loin d’être antinomique, mais convergeait plutôt dans un même émerveillement pour la Création. « En ce sens, l’émerveillement de Roland devant les structures et le fonctionnement de la vie ont pu le préparer à considérer les merveilles de la foi. Car toutes les manifestations de la vie, du plus simple organisme vivant au plus complexe, dans leur beauté et leur diversité, invitent à élever le regard vers Celui qui en est l’auteur. Elles invitent à croire que l’auteur de la vie doit lui-même être animé d’une vie encore plus riche, plus belle et plus débordante. Celle que nous observons ici-bas n’est en réalité qu’un signe, un reflet, une évocation bien humble de celle qui existe en Dieu » (homélie des funérailles).

Sylvain Gosselin, Archiviste
En chantier, no 48, 15 mai 2008, p. 19.

Coupures de presse et avis de décès (fichier PDF de 412 Ko.)




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