Chanoine RENÉ ROY
(1908-1980)

Le Seigneur s'est choisi parmi nous un nouvel élu dans la personne de M. le chanoine René Roy, ancien curé, procureur diocésain et aumônier à la retraite, qui décéda à l'Hôpital Saint-Joseph de Rimouski, le 8 juillet 1980, à l'âge de 71 ans et 9 mois. D'imposantes funérailles, présidées par Mgr Louis Levesque, ancien archevêque de Rimouski, lui ont été faites en l'église paroissiale de Price, le 10 juillet, en présence d'un grand nombre de ses parents, confrères et amis. Il a été inhumé le même jour dans le cimetière de cette paroisse.

Fils d'Arthur Roy et de Régina Lepage, le chanoine Roy est né à Price, le 6 octobre 1908. Il commença ses études classiques à Rimouski en 1923, ses études théologiques en 1930, et il fut ordonné prêtre par Mgr Georges Courchesne à Saint-Jérôme de Matane, le 29 juin 1934. Il a servi d'abord au Petit Séminaire de Rimouski comme professeur, surveillant et assistant-procureur jusqu'en 1940, puis à Saint-Octave de Métis comme vicaire-coopérateur jusqu'en 1945. De 1945 à 1950, il fut curé de Saint-Charles-Garnier, et de 1950 à 1952, curé de Sainte-Jeanne-d'Arc. Appelé alors à l'Archevêché de Rimouski comme procureur diocésain, il fut nommé membre du Conseil d'administration et chanoine titulaire du Chapitre de la Cathédrale. On l'a vu ainsi pendant quinze ans dans l'administration diocésaine. En 1967, il assuma la fonction d'aumônier au Foyer de Rimouski Inc., mais en 1973, sa santé l'obligea à prendre un repos prolongé. Il revint dans le ministère en janvier 1975 comme aumônier des Servantes de Jésus-Marie de Nazareth, et demeura à ce poste jusqu'à sa retraite définitive qu'il prit à la Résidence Lionel-Roy de Rimouski, le 1er décembre 1977.

Dans toutes ses tâches, le chanoine René Roy a fait preuve d'une grande loyauté et d'une régularité exemplaire. Jamais son ministère n'a souffert de négligence.

Tout en étant l'homme rassis qui donnait le meilleur de son attention au devoir de l'heure, il savait être pour son entourage un compagnon enjoué, une sorte de boute-en-train qui excellait surtout dans l'art de taquiner.

Il avait un coeur généreux, une foi ardente et une piété sincère. Ses intimes savent comment il tenait, par exemple, à la récitation quotidienne de son rosaire.

Léo Bérubé, prêtre, Archiviste
D'une semaine... à l'autre, no 515 (28 juillet 1980), annexe.



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