Abbé Georges-Henri Roberge
(1921-2009)

Quelques jours seulement après avoir été admis au Centre hospitalier d'Amqui, l'abbé Georges-Henri Roberge est décédé des suites d'un cancer le mardi 27 janvier 2009 à l'âge de 87 ans et deux mois. Ses funérailles ont été célébrées le 30 janvier en l'église de Val-Brillant. Mgr Pierre-André Fournier a présidé la concélébration des funérailles, à laquelle prenaient part les abbés Gérald Roy, Léonard Gosselin, Jules Côté, Georges-Henri Tremblay, Fernand Beauchemin, Georges Ouellet, Arthur Leclerc, ainsi que le curé de la paroisse Adrien Tremblay. La dépouille mortelle a ensuite été conduite au cimetière de Val-Brillant pour l'inhumation. L'abbé Roberge laisse dans le deuil ses sœurs Jacqueline et Gertrude (Alban Morin), ses neveux, ses nièces, ses autres parents ainsi que ses confrères prêtres.

Né le 20 novembre 1921 à Val-Brillant, il est le fils de feu Elzéar Roberge, surveillant de machines de scierie, et de feu Elmire Dubé. Il fait ses études classiques au Petit Séminaire de Québec (1933-1942) et ses études théologiques au Grand Séminaire de Québec (1942-1944) et au Grand Séminaire de Rimouski (1944-1947). Il est ordonné prêtre le 22 mars 1947 en la chapelle du monastère des Ursulines de Rimouski par Mgr Georges Courchesne.

Georges-Henri Roberge est vicaire à Saint-Jérôme de Matane (mars-juillet 1947) et à Notre-Dame-du-Lac (juillet-décembre1947), à Sainte-Félicité (décembre 1947) et à Sainte-Angèle-de-Mérici (1948-1951). Au repos à partir de 1951 et hospitalisé de 1953 à 1955, il prend sa retraite à Val-Brillant en 1955, la maladie le rendant inapte à reprendre un ministère régulier.

Le ministère de l'abbé Roberge a été avant tout un ministère de souffrance. Ses troubles de santé l'ont retenu pendant plus de quarante ans à la maison familiale, auprès de sa sœur. Pour tromper la maladie qui le confine à des activités intérieures, il s'adonne à l'horlogerie et trouve le réconfort spirituel dans les lectures pieuses, la prière et la sainte communion. À l'occasion de son 50e anniversaire d'ordination, en 1997, il trouve cependant la force de renouer avec le monde extérieur, lors d'une rencontre avec les confrères de sa promotion sacerdotale.

Dans un hommage au disparu, son cousin, l'abbé Fernand Beauchemin, a rappelé le parcours de vie peu commun de l'abbé Roberge; un parcours qui force le respect et la compassion. Pour sa part Mgr Pierre-André Fournier a d'abord tenu à remercier les personnes qui l'ont accompagné tout au long de son existence, en particulier sa sœur Jacqueline qui lui a consacré sa vie. Après avoir souligné la charité de tant de personnes, Mgr Fournier a jeté un regard de foi sur la vie du défunt à la lumière des Béatitudes, reconnaissant en lui les valeurs évangéliques de pauvreté de cœur, de douceur et de paix. En évoquant son souvenir, il a aussi fait remarquer à quel point son itinéraire de vie demeure mystérieux : « Heureusement, a-t-il dit, les sciences médicales nous ont providentiellement fait avancer dans le respect du mystère des personnes et de leur vécu. Apporter la véritable libération à une personne, c'est l'accueillir dans son mystère » (homélie des funérailles).

Sylvain Gosselin, Archiviste
En chantier, no 54, février-mars 2009, p. 15.

Voir l'avis de décès publié dans les médias :

L'AVANT-POSTE d'Amqui et LE RIMOUSKOIS, 4 février 2009, page 15.


Georges Fournier & Fils Inc. de Val-Brillant.




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