Abbé CHARLES MICHAUD
(1887-1979)

Le doyen du clergé diocésain, M. l'abbé Charles Michaud, ancien curé à la retraite depuis 1953, est décédé à l'Hôpital Saint-Joseph de Rimouski, le 29 janvier 1979, à l'âge de 91 ans et 11 mois ! Présidées par Mgr Louis Levesque, ses funérailles furent célébrées dans la chapelle de la Maison mère des Soeurs de Notre-Dame-du-Saint-Rosaire de Rimouski, le 1er février, et il fut inhumé le même jour dans le cimetière de Sainte-Blandine.

Fils de Cléophas Michaud, arpenteur, et d'Élisabeth Pelletier, l'abbé Charles Michaud était né à Saint-André de Kamouraska, le 2 mars 1887. Sa famille vint s'établir à Amqui en 1900. Après ses études primaires faites en partie à Saint-André et en partie à Saint-Patrice de Rivière-du-Loup, il fit ses études classiques à Sainte-Anne de La Pocatière et sa théologie au Grand Séminaire de Québec.

Ordonné prêtre à Amqui par Mgr André-Albert Blais, le 16 février 1913, l'abbé Michaud fut aussitôt nommé vicaire aux Trois-Pistoles. Après six mois, il vint comme vicaire à la Cathédrale de Rimouski, mais dès décembre 1913, il fut nommé desservant ou assistant-curé à Cascapédia (New-Richmond) en Gaspésie. À la démission du curé de cette paroisse, en 1917, il fut désigné pour lui succéder. Il passa ensuite, en 1921, de la cure de New-Richmond à celle de Saint-Alexis, et en 1936, de cette dernière à celle de Sainte-Blandine.

En 1953, à la suite de la reconstruction de son église qu'un incendie avait détruite en 1948, l'abbé Michaud, fatigué et à demi épuisé, demanda à prendre sa retraite. Il résida d'abord à l'Institut Monseigneur-Courchesne de Rimouski, puis à partir de 1960, à la Maison mère des Soeurs de Notre-Dame-du-Saint-Rosaire.

L'abbé Michaud a laissé dans ses paroisses le souvenir du prêtre rangé, se livrant tout entier à son ministère et zélé, qui ne laissait jamais passer une occasion d'instruire, de conseiller, de reprendre et de corriger au besoin. Il était pratique avant tout dans sa prédication et soigneux des cérémonies et de l'ornementation liturgiques. Il n'est que juste de dire qu'il a été un bon et fidèle serviteur au sens de l'Évangile.

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