Abbé Hermel Lahey
(1945-2021)

L’abbé Hermel Lahey est décédé au Centre hospitalier régional du Grand-Portage de Rivière-du-Loup le mardi 12 octobre 2021 à l’âge de 76 ans et 9 mois. Ses funérailles ont été célébrées le 22 octobre en l’église Saint-Marc-du-Lac-Long. C’est l’archevêque de Rimouski, Mgr Denis Grondin, qui a présidé la concélébration en présence d’une quinzaine de prêtres des diocèses de Rimouski et de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Les cendres du défunt ont été déposées le 30 octobre suivant au cimetière paroissial de Saint-Marc-du-Lac-Long. L’abbé Hermel Lahey laisse dans le deuil sa belle-sœur Françoise Laliberté (feu Raymond Lahey, *1947), ses neveux et nièces, parents, amis ainsi que les membres du clergé diocésain de Rimouski et de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. L’ont précédé dans la mort ses frères et sœurs : Thérèse Denis (feu Léonard Boucher), Simon Denis (feu Adrienne Kennedy), Simone Denis (feu Armand D’Amboise), Paul Lahey (feu Ghislaine Boucher), Gérard Lahey (feu Murielle Gosselin), Raymond Lahey (*1943) et Claire Lahey.

Né le 10 janvier 1945 à Saint-Marc-du-Lac-Long, il est le fils de Willie Lahey, travailleur forestier, et de Germaine Boulanger, veuve d’Arthur Denis. Il fait ses études secondaires au Collège de Notre-Dame-du-Lac (1960-1964) et au Collège Notre-Dame-de-Grâce de Sainte-Luce (1964-1965); ses études collégiales au Collège Bourget de Rigaud (1965-1969) où il obtient le brevet A et le baccalauréat en pédagogie de l’Université de Montréal; ses études théologiques au Centre d’études universitaires de Rimouski (1969-1972), pour un baccalauréat en théologie, et à l’Université Laval de Québec (1977-1978) pour l’obtention d’une maîtrise en théologie; auxquelles s’ajoutent des études à l’Université Saint-Paul d’Ottawa (1991-1992) pour un certificat en sciences de la mission. Il est ordonné prêtre le 28 juillet 1973 à Saint-Marc-du-Lac-Long par Mgr Gilles Ouellet.

Hermel Lahey est d’abord professeur et animateur de pastorale au Collège de Sully (1972-1974) et vicaire à Rivière-Bleue (1973-1974), vicaire à la cathédrale de Rimouski (1974-1977) et, après une année d’études (1977-1978), adjoint à l’équipe pastorale de la cathédrale (1978-1983), où il est également vicaire économe (mai-juillet 1983). Il devient curé à Sainte-Odile de Rimouski de 1983 à 1991 et président de la zone pastorale urbaine de Rimouski de 1984 à 1986; après une année d’études (1991-1992), il est curé à Cabano (1992-1996), puis modérateur de l’équipe pastorale du secteur d’Amqui, Saint-Léon-le-Grand, Lac-Humqui, Saint-Vianney et Saint-Tharcisius en 1996-1997. Au retour d’un congé de maladie en 1997, il est collaborateur au secteur de Causapscal, Lac-au-Saumon, Saint-Alexandre-des-Lacs, Sainte-Marguerite-Marie, Sainte-Florence et Albertville (1998-1999), curé de Cacouna, Saint-Arsène et Saint-Modeste (1999-2000), modérateur de l’équipe de pastorale du secteur de Cacouna, L’Isle-Verte, Notre-Dame-des-Sept-Douleurs sur l’île Verte, Saint-Arsène, Saint-Modeste, Saint-Paul-de-la-Croix en 2000. Après une année de repos en 2000-2001, il est curé de Saint-Pie-X de Rimouski (2001-2003), modérateur de l’équipe pastorale du secteur de Saint-Pie-X–Saint-Anaclet (2003-2006), membre de l’équipe pastorale du secteur de Rimouski regroupant les paroisses de Saint-Germain, L’Annonciation-de-la-B.-V.-M. de Nazareth, Notre-Dame-du-Sacré-Cœur, Sainte-Agnès, Sainte-Anne, Saint-Odile, Saint-Pie-X, Saint-Robert-Bellarmin et Saint-Yves (2006), curé du secteur regroupant les paroisses de Saint-Clément, Saint-Cyprien, Saint-Jean-de-Dieu, Saint-Médard et Sainte-Rita (2006-2017), connu sous le nom de secteur des Belles-Vues depuis 2008. Semi-retraité à Saint-Marc-du-Lac-Long, il est ensuite aumônier à la maison mère des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire de Rimouski (2017-2018) et intervenant en soins spirituels au CISSS du Bas-Saint-Laurent pour le Centre d’hébergement de Saint-Louis-du-Ha! Ha! et l’Hôpital de Notre-Dame-du-Lac (depuis 2018).

L’abbé Hermel Lahey, malgré les défaillances de son cœur malade, ne s’est jamais résigné à la douleur et à la mort. Dans l’homélie des funérailles, Mgr Grondin a rappelé que « l’eucharistie est un signe qui nous aide dans cette grande marche que nous avons à vivre courageusement avec les autres. Il ne faut pas marcher seul, mais marcher ensemble, se laisser rejoindre aussi par la lumière qu’apporte l’Évangile, et ce, parce qu’il y a des jours où le soir approche, où le jour baisse, où c’est sombre. Mais Dieu nous appelle au jour où les ténèbres, le péché, le mal, la contradiction vont être guéris définitivement. »

Sylvain Gosselin, Archiviste
Le Relais 848, 11 novembre 2021.


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