Abbé GHISLAIN GENDRON
(1929-2006)

Victime d’une embolie pulmonaire, l’abbé Ghislain Gendron est décédé à l’Hôpital régional de Rimouski le 4 septembre 2006, à l’âge de 77 ans et deux mois. Il avait dû être hospitalisé dans cette institution moins d’une semaine auparavant, après qu’on lui eut diagnostiqué un cancer du poumon et des os. Ses funérailles ont été célébrées en l’église de Saint-Ulric, le 7 septembre, par Mgr Bertrand Blanchet, archevêque de Rimouski. La dépouille mortelle a ensuite été transportée au cimetière paroissial pour y être inhumée. L’abbé Gendron était le frère de feu l’abbé Jean-Marc Gendron. Il laisse dans le deuil sa belle-sœur Doris Borgia (feu Georges Gendron), ses nièces et neveu : Yolaine, Sophie et Félix, ses cousins et cousines, amis et confrères prêtres de l’archidiocèse de Rimouski.

Né le 25 juin 1929 à Saint-Moïse, il est le fils de feu Georges Gendron, agent de chemin de fer, et de Laure Dion, enseignante, dont la famille s’établit plus tard à Saint-Ulric. Il fait ses études classiques au Petit Séminaire de Rimouski (1943-1951) et ses études théologiques au Grand Séminaire de Rimouski (1951-1955). Il est ordonné prêtre le 15 mai 1955 à Saint-Ulric par Mgr Charles-Eugène Parent.

Ghislain Gendron est d’abord vicaire au Très-Saint-Rédempteur de Matane (1955-1962), professeur et directeur spirituel à l’École de métiers de Matane (1960-1962), vicaire à Val-Brillant (1962-1967), aumônier à l’école secondaire de Val-Brillant (1965-1967). Il devient ensuite directeur diocésain de l’Oeuvre des vocations (1967-1970) à l’archevêché de Rimouski. En congé d’études à l’Université Saint-Paul d’Ottawa en 1970-1971, il y obtient une maîtrise en pastorale familiale. De retour au diocèse, il est ensuite curé de Saint-Luc (1971-1976) et président de la zone presbytérale de Matane (1974-1976), curé de Saint-Honoré et Saint-Pierre-de-Lamy (1976-1980), du Bon-Pasteur de Matane (1980-1986), de Cacouna (1986-1992), de Val-Brillant et Sainte-Irène (1992-1999). Depuis plusieurs années, il avait à cœur de se perfectionner au plan des compétences. En 1984, il avait suivi le stage de Pierrefonds. Et, en 1995, sa participation aux sessions de formation continue, dispensées par l’Université du Québec à Rimouski, était récompensée par l’obtention d’un baccalauréat en théologie. En semi-retraite depuis 1999, il est choisi comme aumônier de la maison provinciale des Filles de Jésus à Rimouski. Depuis lors, il avait fixé sa résidence dans le quartier Saint-Germain de Rimouski.

Dans l’homélie des funérailles, Mgr Bertrand Blanchet a tenu à mettre en évidence la capacité d’accueil, d’écoute, d’ouverture au monde, aux autres et à Dieu de l’abbé Ghislain Gendron : « Cette capacité d’accueil qui le rendait sensible à la beauté du monde, qui alimentait sa curiosité naturelle, qui l’incitait à se perfectionner en suivant quantité de sessions de toutes sortes, qui l’amenait à voyager pour mieux connaître le monde, les gens et leur manière de vivre. » Mgr Blanchet a aussi souligné la qualité de son engagement comme pasteur « qui contribue à rassembler les siens en les aidant à vire dans l’amour ». Plusieurs se souviendront en effet de l’aide bénéfique qu’il leur a apportée dans leur cheminement humain et chrétien, notamment à l’intérieur des groupes de croissance qu’il animait.

Voir l'avis de décès publié dans les journaux :

• L'AVANTAGE votre journal, 8 septembre 2006, p. 15.

• Carte-souvenir