Abbé JEAN-MARC DESROSIERS
(1919-1992)

Monsieur l'abbé Jean-Marc Desrosiers est décédé au Centre hospitalier régional de Rimouski, le 27 février 1992, à l'âge de soixante-douze ans et dix mois. Ses funérailles ont été célébrées le 2 mars suivant par Mgr Louis Lévesque, en l'église de Luceville, en présence des parents, confrères et amis du défunt. La dépouille mortelle a été inhumée au cimetière paroissial de Luceville.

L'abbé Desrosiers est né le 4 avril 1919, à Luceville, du mariage de Victorien Desrosiers et d'Anna-Maria L'Arrivée. Après ses études primaires à l'école paroissiale de Luceville (1925-1933), il entreprit son cours classique au Juniorat de Chambly (1933-1934) et le poursuivit au Séminaire de Rimouski (1934-1940). Ses études classiques terminées, il se dirigea ensuite vers le Séminaire des Missions-Étrangères à Pont-Viau (1940). Mais c'est au Séminaire Saint-Paul d'Ottawa qu'il commença véritablement sa formation théologique. Cette formation, il la compléta au Grand Séminaire de Rimouski en 1944. Le 23 janvier de cette même année, il reçut l'ordination sacerdotale des mains de Mgr Georges Courchesne, en l'église de Sainte-Luce.

Sa vie active de prêtre s'exerça essentiellement au sein des communautés paroissiales. Au début de son ministère, on lui confia successivement les vicariats de Saint-Donat (1944), de Saint-Épiphane (1944-1945), de Saint-Octave-de-Métis (1945-1948), de Saint-Jérôme de Matane (1948-1950), de Notre-Dame-du-Lac (1950-1953) et de Causapscal (1953-1955). Desservant de Saint-Alexandre-des-Lacs, en 1955, il occupa ensuite les cures de Saint-Jean-de-Cherbourg (1960-1963), de Sainte-Rita (1963-1968) et de Squatec (1968-1982).

Retiré en 1982, il orienta dès lors sa vie vers le ministère de la prière, en s'impliquant plus particulièrement auprès des communautés charismatiques. Après un court séjour à Montréal en 1983, puis à Granby en 1984, il revint à Rimouski en 1990. Il s'installa d'abord à la Résidence Lionel-Roy et, en dernier lieu, fut pensionnaire au Foyer de Rimouski.

L'abbé Jean-Marc Desrosiers était doué d'une âme simple et bonne. Lui-même affirmait que ses rapports avec les gens étaient bénéfiques à sa vie de prière et nourrissaient son espérance chrétienne. À l'instar de l'apôtre Paul, nous pourrions lui attribuer ces mots : "J'ai combattu le beau combat, j'ai achevé ma course, j'ai gardé la foi" (2 Timothée 4, 7).

Léo Bérubé, prêtre, Archiviste
D'une semaine... à l'autre, vol. 28, no 8 (27 avril 1992), annexe.



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