Chanoine LÉOPOLD CÔTÉ
(1907-1984)

M. le chanoine Léopold Côté chapelain ou assistant-aumônier à la Maison mère des Soeurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire, que la maladie retenait au Centre Hospitalier Régional de Rimouski depuis plus de deux mois, rendit son âme à Dieu le 2 novembre 1984. Il venait d'avoir 77 ans. Ses funérailles ont donné lieu à une première concélébration eucharistique présidée par Mgr Gilles Ouellet en la Cathédrale de Rimouski, le 5 novembre, puis à une seconde, le lendemain, présidée par Mgr Louis Levesque dans la chapelle de la Maison mère des Soeurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire. Il a été inhumé dans le cimetière de cette communauté.

Fils de feu Jean-Baptiste Côté, chef de gare, et de feu Rose Gosselin, le chanoine Côté était né à Val-Brillant le 22 octobre 1907. Il avait fait ses études classiques au Séminaire de Rimouski, de 1921 à 1929, ses études théologiques au Grand Séminaire diocésain et avait été ordonné prêtre par Mgr Georges Courchesne, le 29 juin 1933. Jusqu'en 1938, comme vicaire aux Méchins, il eut à desservir la mission des Capucins, puis il fut vicaire à Sainte-Françoise jusqu'en juin 1942 et à Sainte-Luce jusqu'en janvier 1943. Il reçut alors, tout à fait à l'improviste, sa nomination comme Princier, de l'École normale de Mont-Joli. Pendant ses quatorze années à ce poste, il dut cumuler les fonctions d'aumônier de l'Association des instituteurs et institutrices du diocèse, du Syndicat des professeurs et de celui des institutrices de Mont-Joli. En 1957, il était nommé curé de la Cathédrale de Rimouski et vicaire urbain. C'est l'année suivante qu'il fut élevé au canonicat. Le chanoine Côté quitta la cure de Saint-Germain pour celle de L'Isle-Verte en 1965 et devenait curé de Saint-Honoré en 1973. Il occupait sa fonction de chapelain depuis 1976.

Partout où il a passé, le chanoine Côté s'est surtout révélé un homme de prière. On ne peut s'étonner de cela quand on sait qu'à la fin de ses études, il s'était d'abord proposé d'embrasser la vie monastique. Il y a toujours eu en lui, en effet, un goût prononcé pour la solitude, l'oraison et la contemplation. Dans l'exercice de son ministère, il savait se libérer de ses tâches pour se renfermer dans la plus haute chambre de son âme et se tenir en tête-à-tête avec son Hôte invisible. Que de quarts d'heure il a ainsi passés devant le tabernacle !

Léo Bérubé, prêtre, Archiviste
D'une semaine... à l'autre, no 613 (12 novembre 1984), annexe.



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