Abbé GÉRARD CAYOUETTE (1914-1986)

Décès de M. l'abbé Gérard Cayouette.

M. l'abbé Gérard Cayouette, ancien curé, est décédé le 15 mars 1986, à la Résidence Lionel-Roy de Rimouski, où il avait pris sa retraite en 1983. Il était âgé de 71 ans et 5 mois. Présidée par Monseigneur Gilles Ouellet, la concélébration de ses funérailles, à laquelle prirent part une cinquantaine de prêtres, eut lieu en la Cathédrale le 18 mars, et il fut inhumé dans le cimetière de Rimouski.

Fils de Philias Cayouette et d'Alvine Gervais décédés, l'abbé Cayouette est né à Saint-Arsène le 29 septembre 1914. Après ses études élémentaires dans sa paroisse et une année à l'école des Frères des Écoles Chrétiennes de Rivière-du-Loup, il étudia au Petit et au Grand Séminaire de Rimouski et fut ordonné prêtre par Mgr Georges Courchesne, le 29 juin 1940. Nommé aussitôt vicaire à Sainte-Félicité, il y demeura jusqu'en 1944; puis en l'espace de trois ans ensuite, il fut successivement vicaire à Amqui, à Price, à Saint-Ulric, aux Trois-Pistoles et à la Cathédrale de Rimouski. En 1947, l'abbé Cayouette fut adjoint aux prêtres du Séminaire de Rimouski. Après une année dans cette institution, il fut nommé directeur des élèves. En 1954, il desservit d'abord temporairement la paroisse de Nazareth, puis il fut nommé propagandiste de l'Oeuvre des vocations dans le diocèse; il devait agir en même temps comme directeur diocésain de l'Agrégation du Très Saint-Sacrement. Il continuait d'habiter au Séminaire de Rimouski pour ces fonctions. De 1957 à 1959, il fut le desservant de Saint-René-Goupil, puis de 1959 à 1967, le curé de Saint-Mathieu; de 1967 à 1971, le curé de Saint-Yves; et pour finir, de 1971 à 1983, le curé de Saint-Épiphane.

Il ne fallait pas fréquenter longtemps l'abbé Gérard Cayouette pour découvrir qu'il y avait en lui un coeur simple et généreux, capable des plus obscurs services comme des plus grands dévouements. C'était le type du serviteur fidèle à qui son évêque pouvait demander bien des sacrifices. C'est ce qui explique la multiplicité et la diversité des tâches qu'il a eues à remplir. Partout où il a passé, il a été estimé pour sa constante affabilité, son sourire indulgent et sa grande charité. Il doit à son oubli de soi et à son esprit de prière d'avoir rendu de grands services à 1'Église diocésaine.

Léo Bérubé, ptre
D'une semaine... à l'autre, no 650 (24 mars 1986), annexe.



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