Abbé ROGER BÉRUBÉ
(1935-2005)

L’abbé Roger Bérubé est décédé au Centre hospitalier régional de Rimouski des suites de complications pulmonaires le 8 février 2005. Âgé de 70 ans, il avait été admis la veille dans cette institution. En la cathédrale de Rimouski, le vendredi 11 février, Mgr Bertrand Blanchet, archevêque de Rimouski, a présidé ses funérailles à laquelle prenaient part un bon nombre de prêtres du diocèse, venus y assister malgré des conditions climatiques difficiles. À l’issue de la cérémonie religieuse, la dépouille mortelle a été transportée au cimetière de Rimouski pour y être inhumée ultérieurement. Il laisse dans le deuil ses frères et soeurs Léopold (Rolande Dionne), Jeannine (feu Ange-Aimé Roberge), Colette (feu Edmond Santerre) et Yvon (Rita Pelletier), ses neveux et nièces, ses confrères prêtres et de nombreux amis.

Né à Saint-Louis-du-Ha! Ha! le 19 janvier 1935, Roger Bérubé est le fils de Paul-Émile Bérubé, forgeron, et de Rose-Aimée Michaud. Il fait ses études classiques au Petit Séminaire de Rimouski (1949-1957), ses études théologiques au Grand Séminaire de Rimouski (1957-1961) où il obtient un baccalauréat en théologie. Il est ordonné prêtre le 11 juin 1961 dans la chapelle du Séminaire de Rimouski par Mgr Charles-Eugène Parent.

Roger Bérubé est d’abord régent chez les grands (1961-1965), professeur de mathématiques (1961-1967) et aumônier des louveteaux (1962-1967) au Séminaire de Rimouski. Après une année d’études à l’Institut de pastorale des Dominicains à Montréal (1967-1968) – où il obtient un baccalauréat en pastorale –, il devient vicaire économe à Saint-Hubert (mai-juin 1968), vicaire substitut à Saint-Louis-du-Ha! Ha! (juin 1968), aumônier à la maison provinciale des Soeurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire à Mont-Joli (1968-1971) et, à temps partiel, aumônier à la Commission scolaire régionale du Bas-Saint-Laurent pour l’école secondaire de La Rédemption (1968-1969), le couvent (1968-1969) et la polyvalente de Mont-Joli (1969-1971). Il est nommé aumônier, puis animateur de pastorale à la Commission scolaire régionale du Grand-Portage pour la polyvalente de Cabano (1971-1976) et vicaire dominical à Saint-Louis-du-Ha! Ha! (1973-1976). Il est ensuite curé à Rimouski-Est (1976-1981), à Sainte-Félicité (1981-1989) et Saint-Jean-de-Cherbourg (1983-1989), aussi vicaire économe (1984-1985), puis curé aux Grosses-Roches (1985-1989), président de la zone pastorale de Matane (1983-1985). Après une année sabbatique à l’Université Saint-Paul d’Ottawa (1989-1990), il devient curé à Saint-Fabien et desservant de Saint-Fabien-sur-Mer (1990-1995), membre de l’équipe pastorale de Saint-Eugène-de-Ladrière et Saint-Valérien (1992-1995), président de la zone pastorale rurale de Rimouski (1992-1994), curé à Notre-Dame-du-Lac et Saint-Eusèbe (1995-2000). Souffrant d’un cancer pulmonaire, il se retire à l’archevêché de Rimouski en novembre 1999. Il y demeure pour sa retraite en 2002, tout en acceptant un dernier service d’Église à titre d’inspecteur des dossiers de mariages en 2003. Son état de santé s’étant détérioré, il va s’installer à la Résidence Lionel-Roy le 6 décembre 2004, afin d’y recevoir des soins appropriés.

La mort de l’abbé Roger Bérubé vient s’ajouter à celle de cinq autres prêtres du diocèse qui nous ont quittés en moins de quatre mois. Chacun de ces deuils nous a confrontés à la réalité de la mort. Dans l’homélie des funérailles, Mgr Blanchet a fait une réflexion sur le sens chrétien de la mort, dans laquelle il voit des signes de la fragilité humaine, de l’amour que Dieu nous porte et de celui que nous avons envers Lui. Pour Mgr Blanchet, «ces convictions de foi expliquent, pour une bonne part, la grande patience avec laquelle Roger a traversé ses épreuves. Lui que nous avons connu discret, attentif aux autres, soucieux de maintenir un climat d’harmonie et de sérénité dans ses relations personnelles, il est demeuré fidèle à lui-même, désireux de ne pas déranger et d’éviter qu’on s’apitoie sur son sort.» […] À notre tour, aujourd’hui, nous croyons que les souffrances et la mort de Roger ne l’ont pas séparé de “l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ notre Seigneur”.

Voir l'avis de décès publié dans les hebdomadaires locaux.

Parution :
- L'AVANTAGE votre journal, 11 février 2005, p. 31.