Abbé JEAN-PAUL BÉLANGER
(1916-1992)

Quelques mois seulement après le décès de son frère Grégoire, prêtre de ce diocèse, l'abbé Jean-Paul Bélanger s'est éteint au Centre hospitalier régional de Rimouski le 28 mai 1992, à l'âge de soixante-seize ans. Ses funérailles, présidées par Mgr Gilles Ouellet, ont eu lieu en la Cathédrale de Rimouski, le 30 mai suivant, en présence des parents, confrères et amis du défunt. La dépouille mortelle a été inhumée au cimetière de Rimouski.

Fils de feu Désiré Bélanger et de feu Marie Sirois, Jean-Paul Bélanger est né le 17 avril 1916 en la paroisse d'Amqui. Il compléta ses études primaires à l'école de l'endroit et poursuivit son cours classique au Séminaire de Rimouski (1929-1937). S'étant destiné au sacerdoce, il y fit également ses études théologiques. Le 7 juin 1941, il recevait l'ordination sacerdotale des mains de S.E. Mgr Vachon à Ottawa.

D'abord vicaire au Lac-au-Saumon, le 12 juin 1941, puis à Saint-Moïse, le 17 mai 1943, il fut ensuite nommé à l'École d'agriculture de Rimouski, le 24 août 1949, en qualité de professeur. En même temps, il assumait les tâches d'aumônier-adjoint de l'U.C.C. et de missionnaire colonisateur. C'est à ce titre qu'il regroupa et accompagna un contingent de familles de la région allant s'établir à Rivière-à-la-Paix dans le nord de l'Alberta.

La guerre de Corée ayant donné lieu à un accroissement des services d'aumônerie dans les forces armées canadiennes, Jean-Paul Bélanger se porta volontaire pour la Marine nationale en 1952. Il y exerça son ministère aux deux bouts du pays, tantôt en Nouvelle-Écosse, tantôt en Colombie-Britannique et tantôt en mer sur les navires de la Défense nationale. Retraité en 1971 avec le grade de lieutenant-colonel, on lui remit la Décoration canadienne (D.C.) en reconnaissance de ses loyaux services au sein des Forces armées canadiennes.

De retour au diocèse, en 1971, on lui confia le cure de Notre-Dame-de-la-Compassion (Les Boules). L'année suivante, il partit exercer son ministère en Floride et, de là, se rendit en Martinique. De nouveau au diocèse, en 1976, il fut nommé vicaire économe de la paroisse de Saint-Marcellin. Retiré de toutes fonctions officielles en 1977, il s'établit à Saint-Noël de Matapédia, puis à Québec, avant de se fixer définitivement à la Résidence Lionel-Roy de Rimouski en 1985. Ne demeurant pas inactif pour autant, il fit profiter les communautés chrétiennes de Rimouski et de Québec de ses services pastoraux.

Au terme d'une longue et pénible maladie, il fut certainement accueilli dans la patrie céleste par Celle dont la gloire était son seul souci et à qui, depuis longtemps, toutes ses pensées étaient consacrées.

Sylvain Gosselin, Archiviste
D'une semaine... à l'autre, vol. 28, no 13 (17 août 1992), annexe.



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